Le Saint-Siège appelle la communauté internationale à stopper « le phénomène d’escalade alarmant du terrorisme international, impitoyable dans sa barbarie ».
Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à New York, est intervenu lors de la 69e session de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’État de droit, le 13 octobre 2014.
L’archevêque a réaffirmé l’attachement du Saint-Siège à l’État de droit pour poursuivre les « trois piliers principaux » des Nations Unies : la paix et la sécurité internationales, les droits de l’homme et le développement.
A cette lumière, pour le Saint-Siège, « le phénomène d’escalade alarmant du terrorisme international, nouveau dans certaines de ses expressions et tout à fait impitoyable dans sa barbarie » exige « une étude plus approfondie et plus urgente sur la façon de renforcer le cadre juridique international ».
Mgr Auza a souligné en effet la « responsabilité commune » de la communauté internationale « de protéger les personnes de toutes formes d’agression injuste ».
Il a aussi rappelé que la « dignité et la valeur inaliénables de toute personne humaine » doivent avoir la priorité « avant toute loi ou tout consensus social » : le but essentiel de toute loi doit être de « promouvoir et garantir la dignité de la personne humaine et le bien commun ».
« Si les États sont incapables de garantir une telle protection, la communauté internationale doit intervenir par les moyens juridiques prévus dans la charte de l’ONU et dans d’autres instruments internationaux », a-t-il ajouté.
L’archevêque a particulièrement insisté sur la situation des minorités religieuses et ethniques au Moyen-Orient, qui « attendent des mesures urgentes pour assurer leur protection ».
Avec une traduction de Constance Roques
