Il y a au moins ue chose à faire pour bien vivre la Semainte sainte (cette semaine !), c’est, dit le pape François, dans son « tweet » du lundi 14 avril, d’aller se confesser.
Voilà le message posté sur son compte @Pontifex_fr:
« La Semaine Sainte est un bon moment pour se confesser et reprendre le juste chemin. »
Le même jour, le pape a donné ce conseil aux séminaristes du séminaire pontifical d’Agnagni pour qu’ils deviennent à leur tour des « ministres miséricordieux »: « Faites l’expérience de la miséricorde de Dieu dans le sacrement de la réconciliation. Et cela ne le cessez jamais! Confessez-vous toujours! Et ainsi vous deviendrez des ministres généreux et miséricordieux, parce que vous sentirez la miséricorde de Dieu sur vous. »
Lors de la célébration pénitentielle à Saint-Pierre, le 28 mars, le pape François a donné l’exemple publiquement en allant s’agenouiller à un confessional pour se confesser et recevoir l’absolution: un geste qui n’était pas prévu. Les photos, que l’on peut voir sur l’album de Zenit en français sur facebook, ont fait le tour du monde.
Comme prévu, le pape est ensuite allé entendre lui-même les confessions et donner le pardon sacramentel.
Le 6 mars, en recevant les prêtres de son diocèse, le pape leur avait demandé de « donner beaucoup de miséricorde, beaucoup ! »
En citant les paroles de Jean-Paul II sur sainte Faustine Kowalska, le pape a affirmé: « nous sommes dans le temps de la miséricorde », et « la lumière de la miséricorde divine, que le Seigneur a presque voulu remettre au monde à travers le charisme de Sœur Faustine, éclairera le chemin des hommes du troisième millénaire ».
Il invitait à donner du temps au sacrement de la Réconciliation et aux oeuvres de miséricorde en disant: « C’est à nous, ministres de l’Église, de garder ce message vivant, surtout dans nos prédications et dans nos gestes, dans les signes, les choix pastoraux, par exemple, le choix de redonner la priorité au sacrement de la réconciliation, et en même temps aux œuvres de miséricorde. Réconcilier, faire la paix à travers le sacrement et aussi par les paroles et par les œuvres de miséricorde. »
Surtout il a invité les prêtres à vivre du sacrement en disant: « Et je vous laisse cette question : Comment est-ce que je me confesse ? Est-ce que je me laisse embrasser ? Il me vient à l’esprit un grand prêtre de Buenos Aires, il est plus jeune que moi, il aura 72 ans… Une fois, il est venu me voir. C’est un grand confesseur. Et une fois, il est venu me voir : « – Mais, Père… -Dis-moi – J’ai un peu de scrupule, parce que je sais que je pardonne trop ! – Prie… si tu pardonnes trop… ». Et nous avons parlé de la miséricorde. À un moment, il m’a dit : « Tu sais, quand je sens que ce scrupule est trop fort, je vais dans la chapelle, devant le tabernacle, et je Lui dis : ‘Excuse-moi, c’est de ta faute, parce que tu m’as donné le mauvais exemple !’ Et je repars tranquille… ». C’est une belle prière de miséricorde ! Si l’on vit cela pour soi dans la confession, dans son cœur, on peut aussi le donner aux autres. »