Jean-Paul II ou l'invitation à vivre "la plénitude de la vie"

Par Mgr Oder

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Jean-Paul II lance « une invitation vraiment extraordinaire à vivre la plénitude de la vie » : « c’est un saint qui a vécu la plénitude de la vie, qui a su savourer le don que le Seigneur lui a fait, dans la liberté des enfants de Dieu », déclare Mgr Oder.

Mgr Slawomir Oder, postulateur de la cause de Jean-Paul II, évoque la canonisation prochaine du bienheureux pape (27 avril 2014), « un événement d’une dimension considérable par la présence des pèlerins qui se rendront à Rome ».

« Nous sommes encore en pleine phase de préparatifs : plus le jour approche, plus il y a de choses à organiser… mais au plus profond des cœurs, il y a une grande gratitude envers Dieu, pour le don de sainteté de Jean-Paul II, par l’exemple de sa vie », ajoute-t-il au micro de Radio Vatican.

Dans la liberté des enfants de Dieu

Mgr Oder évoque le pèlerinage des reliques de Karol Wojtyla – une ampoule contenant du sang du futur saint – dans le monde, depuis les Journées mondiales de la jeunesse à Madrid (2011) : « ce sont précisément les jeunes qui voulaient avoir un signe tangible du père des JMJ ».

Depuis, « d’une certaine manière, la relique voyage sur les pas de Jean-Paul II » : Mexique, différents pays d’Amérique latine et du nord, Europe, Afrique, Moyen-Orient

Il explique le sens de la vénération de ces reliques : « Dans la symbolique chrétienne, le sang représente surtout la vie et la vitalité : c’est une invitation vraiment extraordinaire à vivre la plénitude de la vie. En effet, Jean-Paul II est un saint qui a vécu la plénitude de la vie, qui a su savourer le don que le Seigneur lui a fait, dans l’esprit de liberté des enfants de Dieu. »

Pour Mgr Oder, « la liberté est la caractéristique qui émerge de façon particulière, de la lecture de la vie de Jean-Paul II. Une liberté qui naît en présence de Dieu. Il disait lui-même : en présence de Dieu, l’homme est un homme libre, il n’a rien à craindre ».

Les fruits du passage des reliques

Sur le passage des reliques, rapporte-t-il, les témoins rapportent « deux phénomènes : la présence de la foule – une présence qui n’est pas de la curiosité – et le recueillement dans la prière, une prière qui se traduit ensuite dans les confessions et dans l’adoration du Saint-Sacrement ».

« Prière et conversion » sont liés à la présence d’un saint, fait-il observer : « C’est le fruit spirituel que nous rencontrons partout où passe le reliquaire contenant le sang de Karol Wojtyla ». Une relique avait déjà été exposée à la vénération des fidèles lors de sa béatification, le 1er mai 2011.

Mgr Oder explique également la façon dont le miracle qui a ouvert la voie à la canonisation a été choisi : « Au cours du procès, j’ai reçu des dizaines de milliers de signalisations de grâces attribuées à l’intercession de Jean-Paul II. Chacune de ces indications était importante, bien sûr… Toutefois, elles ne correspondent pas toutes exactement aux critères qui ont été définis pour le sérieux du procès canonique. Le miracle doit être celui dans lequel nous pouvons constater une guérison totale, instantanée, durable et attribuable sans le moindre doute à l’intercession du saint. Et dans le cas de Floribeth, au Costa Rica, j’ai trouvé tous ces éléments et la vérification successive de la documentation confirmée au cours du procès canonique, a donné raison à ce choix. »

Avec Hélène Ginabat pour la traduction

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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