Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire du saint roi Gontran (v. 525-592 ou 593) dont on ne porte plus guère le nom, mais dont l’exemple de conversion est toujours actuel.
Fils de Clotaire Ier et de Radegonde de Thuringe, Gontran avait hérité le Royaume de Bourgogne, Marseille et Arles (France) à la mort de son père.
C’est à son initiative que le siège épiscopal de Maurienne a été créé vers 575-580. Il est considéré comme l’un des meilleurs rois de Bourgogne, en particulier pour ses dons de diplomate: il réussit à apaiser les révoltes de la noblesse. Et il réunit plusieurs conciles régionaux pour la défense de l’orthodoxie.
Pourtant ses débuts avaient été moins dignes d’éloge: fourbe, violent, vindicatif, il avait répudié sa femme et il avait aussi ordonné l’exécution de son médecin.
Mais une fois converti, il pleura ses péchés le reste de sa vie, multipliant les œuvres de charité envers les pauvres, les églises et les monastères: la charité couvre la multitude des péchés.
Il s’éteignit le 28 mars 592 ou 593 en sa résidence de Chalon-sur-Saône