La ville espagnole d’Avila se prépare à célébrer le cinquième centenaire de la naissance de la première femme docteur de l’Église, sainte Thérèse de Jésus, Thérèse d’Avila (1515-1582), avec les encouragements du pape François.
La commission chargée de l’organisation de la commémoration, une fondation de l’Ordre du carmel déchaussé, et le diocèse d’Avila préparent les activités qui commenceront le 15 octobre 2014.
Une délégation conduite par l’évêque d’Avila, Mgr Jesus Garcia Burillo s’est rendue à Rome pour présenter le projet au pape François, le 26 février dernier, après l’audience du mercredi.
Selon Miguel Angel Garcia, maire d’Avila, la rencontre avec le pape a renouvelé leur motivation : « Nous sommes repartis avec un esprit renouvelé et une grande force ». Le maire a aussi indiqué que le pape était très informé de cet événement et qu’il avait manifesté « une très grande réceptivité ».
Les organisateurs, a-t-il ajouté, espèrent la participation du pape, à qui une invitation formelle a été adressée. Si le pape pouvait venir, « ce serait un événement formidable », a-t-il estimé, précisant que « toute la ville est impliquée intensément dans la célébration de ce centenaire ».
Le P. José Emilio Martinez, vicaire général de l’Ordre du carmel, a rapporté que le pape les avait reçus « avec beaucoup d’intérêt, d’attention et le désir de savoir ce qui se faisait pour sainte Thérèse et pour le Centenaire ».
Le pape François connaît l’importance de cette grande sainte et il espère que cet événement aura des répercussions importantes pour l’évangélisation, a-t-il expliqué, ajoutant que le pape avait manifesté un grand intérêt pour la rencontre des jeunes qui est prévue fin août 2015.
Pour le P. Martinez, sainte Thérèse « continue à être importante aujourd’hui » pour les jeunes, parce qu’elle a réfléchi sur elle-même et qu’elle voulait trouver sa place dans la vie. Sainte Thérèse offre une dynamique à la question « Seigneur, que veux-tu de moi ? » et pour découvrir vraiment ce que qu’elle était et ce qu’elle devait être. Elle enseigne aux jeunes « qu’ils sont beaucoup plus que ce qu’ils pensent et beaucoup plus que ce qu’on voudrait souvent leur faire croire ». La mission auprès des jeunes consiste à les aider à s’approcher de deux réalités qui appartiennent à la vie de l’Église : « la prière contemplative » et « la vie liturgique ».
Traduction d’Hélène Ginabat