Appel à se laisser surprendre par Dieu

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Homélie du pape pour la Journée mariale

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« Dieu surprend toujours, il rompt les schémas, bouleverse les projets, et dit : fais-moi confiance, n’aie pas peur, laisse-toi surprendre, sors de toi-même et suis-moi ! », déclare le pape François, ce 13 octobre 2013.

Le pape a célébré la messe conclusive des « Journées mariales » qui ont eu lieu au Vatican les 12 et 13 octobre, dans le cadre de l’Année de la foi, autour de la statue de Notre-Dame de Fatima apportée du Portugal pour l’occasion.

Choisir la surprise ou la sécurité

« Dieu surprend toujours, il rompt les schémas, bouleverse les projets, et dit : fais-moi confiance, n’aie pas peur, laisse-toi surprendre, sors de toi-même et suis-moi ! », a-t-il dit durant son homélie.

Il a invité à un examen de conscience : « Est-ce que je me laisse surprendre par Dieu, comme a fait Marie, ou est-ce que je m’enferme dans mes sécurités, sécurités matérielles, sécurités spirituelles, sécurités idéologiques, sécurité dans mes projets ? Est-ce que je laisse vraiment Dieu entrer dans ma vie ? Comment est-ce que je lui réponds ? »

Si Dieu « surprend avec son amour », il demande aussi « la fidélité dans le fait de le suivre », et non pas un « enthousiasme » passager pour ensuite « jeter l’éponge », dès les « premiers problèmes », a poursuivi le pape.

Redire le « oui » chaque jour

Déplorant « la culture du provisoire », il a fait observer qu’elle s’insinuait aussi « dans la vie de foi » et « dans les choix fondamentaux, comme celui du mariage » à cause de « la difficulté d’être constants, d’être fidèles aux décisions prises, aux engagements pris ».

Dans la vie de foi, a-t-il insisté, il faut redire le « oui » initial « chaque jour », à l’exemple de Marie qui a dit « son « oui » à Dieu, mais ce « oui » n’a pas été l’unique, au contraire il a été seulement le premier de beaucoup de « oui » prononcés dans son cœur dans ses moments joyeux, comme aussi dans les moments de douleur, beaucoup de « oui » qui atteignent leur sommet dans celui dit au pied de la Croix ».

Les mots-clés de la vie en commun

Le pape a également appelé à ne pas « tenir tout pour acquis », c’est-à-dire à remercier Dieu car « tout est donné par lui » : « C’est facile d’aller chez le Seigneur demander quelque chose, mais aller le remercier : « Bah, je n’y pense pas » », a-t-il déploré.

Ce « merci » est d’ailleurs l’un des trois mots-clés de la vie en commun que sont « Vous permettez », « excusez-moi », « merci » », a-t-il souligné : « si dans une famille on se dit ces trois mots, la famille progresse ».

« Combien de fois disons-nous « merci » en famille ? Combien de fois disons-nous merci à celui qui nous aide, nous est proche, nous accompagne dans la vie ? », a insisté le pape.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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