Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire du bienheureux polonais Stanislas Kubski, prêtre et martyr (1876-1942), béatifié par le bienheureux Jean-Paul II – dont c’est, ce 18 mai, l’anniversaire – à Varsovie, le 13 juin 1989.
Prêtre du diocèse de Gniezno, il était curé à Inowroclaw. Son zèle apostolique et sa sensibilité particulière envers la détresse des pauvres, ou des chômeurs, et envers les jeunes étaient bien connus.
Sa réputation suffit à attirer sur lui les soupçons de l’occupant nazi et il fut arrêté dès le début de la guerre, plus précisément, le 2 septembre 1939, c’est-à-dire dès le lendemain de l’invasion de la Pologne par les troupes du IIIe Reich, comme si un travail de renseignement précis avait été accompli avant même l’invasion, sur les personnalités qui pouvaient susciter la résistance des Polonais.
Il fut d’abord déporté aux carrières de pierre de Buchenwald, puis au camp de concentration de Dachau. Le 18 mai 1942, il fut mis dans le « transport invalides » et assassiné en chambre à gaz.
Il savait qu’il allait à la mort, et il confia à un ami: « Salue mes paroissiens de ma part. J’avais prévu de faire encore tant de choses. Dieu en a disposé autrement. Qu’il en soit ainsi puisque c’est sa volonté. Que sa volonté soit faite ».