Traduction d'Océane Le Gall

ROME, vendredi 21 septembre 2012 (ZENIT.org) – Quatre jours après le retour du pape Benoît XVI du Liban, l’impact de cette visite et des paroles prononcées au fil des journées,  sont encore d’actualité.

Dans un entretien à Radio Vatican, le P. Simon Faddoul, président de Caritas Liban, revient sur les paroles de réconfort et solidarité que le pape a adressées au peuple de Syrie et aux milliers de personnes qui ont traversé la frontière pour chercher refuge et sur lesquels Caritas veille depuis 16 mois.

Beaucoup de ces réfugiés « sont allés à la recherche de membres de leurs familles ou de connaissances dans le pays car il n’y a pas d’endroit qui accueille les émigrés syriens, explique le P. Faddoul.

Il souligne que Caritas Liban a aidé plus de 20.000 réfugiés, leur donnant des rations alimentaires, des produits pour l’hygiène et des matelas, et étudie en ce moment la possibilité de créer une infrastructure de base pour eux « afin qu’ils puissent retrouver espoir et avoir une vie normale ».  

 L’espérance ! C’est de cela qu’on besoin tous ces refugiés, a-t-il dit, et le pape a toujours été, chez les jeunes surtout,  un  grand « semeur de forte espérance dans le cœur et dans les esprits ».

A Bkerké, en effet, durant la rencontre des jeunes, a-t-il ajouté, « le ciel s’est ouvert, et je l’ai senti personnellement »: « on y voyait des chrétiens, des musulmans et des gens de toute sorte. J’ai eu la sensation qu’il y avait quelque chose de similaire à la Pentecôte ».

Le thème central de la visite du pape au Liban était « apporter la paix aux personnes dont la vie a été, et est toujours, détruite par les conflits et les violences », rappelle le P. Faddoul. Et « avant même que l’avion n’atterrisse, on voyait déjà que le climat avait changé : nous étions plus unis et plus proches ».

« Je pense  ajoute-t-il, que le pape, par cette visite, a voulu unir tout le pays ». Mais surtout, ce qui était frappant, précise-t-il, ce sont ces milliers de personnes de religions différentes qui sont venus de tout le pays pour l’entourer : « Le grand résultat, il est là ! »,  commente-t-il.