ROME, vendredi 21 septembre 2012 (ZENIT.org) – Dans le cadre du 50e anniversaire de la mort de Robert Schuman, l’Institut Saint-Benoît organise une Année Robert Schuman, de septembre 2012 à septembre 2013, explique à Zenit Jacques Paragon, secrétaire général de l’Institut Saint-Benoît.
Cette Année Robert Schuman débutera le samedi 29 septembre 2012 à 17 h, par une messe présidée, en l’église paroissiale Saint-Rémi de Scy-Chazelles, par Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz, et concélébrée par le Chanoine Joseph Jost, vice-postulateur.
Une importante délégation de la confrérie des étudiants catholiques « UNITAS » venant d’Allemagne, dont Robert Schuman était membre, participera à la célébration.
Différentes manifestations et rencontres spirituelles seront organisées toute l’année, notamment avec les paroisses, et à destination de la jeunesse.
En septembre 2013, l’Année Robert Schuman s’achèvera par trois journées officielles, du vendredi 6 au dimanche 8 septembre 2013.
Les objectifs de cette Année Robert Schuman veut révéler et éclairer la personnalité de Robert Schuman, notamment en apportant une contribution décisive à la diffusion de sa réputation de sainteté – ‘fama sanctitatis‘ – en vue d’un aboutissement de la Cause de béatification.
En effet, Il y a 50 ans, Robert Schuman homme politique lorrain et chrétien exemplaire, né à Luxembourg en 1886, mourait dans sa demeure de Scy-Chazelles près de Metz, le 4 septembre 1963.
Par sa Déclaration du 9 mai 1950, cet homme d’Etat français a posé « un acte politique hardi », qui allaitdonner naissance à l’Union européenne, « une entité politique sans précédent dans l’Histoire, rassemblant des peuples librement associés dans une même communauté de destin », souligne-t-il.
L’Institut Saint-Benoît Patron de l’Europe, fondé par René Lejeune (1922-2008) – biographe de Schuman -, est demandeur de la cause de béatification de Robert Schuman, dont l’enquête canonique diocésaine a été ouverte par l’évêque de Metz, Mgr Pierre Raffin, en 1990.
Cette enquête diocésaine une fois clôturée, la documentation a été communiquée à Rome, sous scellés, come c’est l’usage : la phase romaine de la cause est conduite par le P. Bernard Ardura, o.praem, président du Comité pontifical des Sciences Historiques, qui en est le postulateur et par le chanoine Joseph Jost, du chapitre cathédral de Metz, comme vice-postulateur.
La rédaction de la fameuse « positio » devrait s’achever courant 2013, en révélant que le Serviteur de Dieu Robert Schuman a vécu les vertus humaines et chrétiennes jusqu’à l’héroïcité.
Mais l’Année Schuman veut aussi montrer, explique encore M. Paragon, que la vie de Robert Schuman offre la « démonstration que l’action politique est parfaitement compatible avec la fidélité aux valeurs morales les plus exigeantes, conformes à une vie chrétienne authentique ».
Enfin, les organisateurs espèrent que l’Année manifestera que l’engagement en politique d’un chrétien laïque peut être compatible avec la sainteté, vocation de tout chrétien, come l’affirme le Concile Vatican II.
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