Anita Bourdin
ROME, lundi 14 mai 2012 (ZENIT.org) – Le Vatican dit sa satisfaction devant l’avancée de l’enquête de la magistrature italienne sur Enrico de Pedis (1954-1990), de la « bande de la Magliana » de Rome, mort au cours d’un règlement de comptes.
En effet sa tombe a été inspectée, ce 14 mai 2012, dans la crypte de l’église romaine de Saint-Apollinaire, par la police scientifique italienne.
Le porte-parole du Saint-Siège a indiqué, oralement, en réponse à la presse, que « l’inspection effectuée aujourd’hui à la tombe d’Enrico de Pedis, en la basilique Saint-Apollinaire, à l’initiative de la magistrature italienne qui mène l’enquête », constitue « certainement un fait positif qui correspond à ce qui avait été souhaité afin que l’on effectue tous les pas en avant possibles pour le déroulement et la conclusion des enquêtes ».
« Pour ce qui est du transfert du corps dans un autre lieu, comme on l’a également souhaité, on procèdera en accord avec les parents et selon leur désir », a précisé le P. Lombardi.
« La magistrature pour sa part, a-t-il ajouté, peut continuer à compter sur la pleine collaboration des autorités ecclésiastiques ».
L’enquête doit en particulier établir à qui appartiennent des ossements retrouvés également dans la tombe du bandit. Surnommé "Renatino", il est soupçonné d’avoir un lien avec la disparition, le 22 juin 1983, de la jeune italienne Emmanuela Orlandi, alors âgée de 15 ans, fille d'un employé du Vatican.
Le 14 avril déjà, le P. Lombardi avait assuré les enquêteurs italiens de la coopération du Vatican « avec engagement et transparence » pour clarifier cette affaire. Il avait affirme qu’ils trouveraient « comme toujours, une collaboration appropriée ».
« Combien de délits atroces restés, ces derniers temps, sans coupable, combien d’affaires irrésolues! Le bon larron lance un appel aux responsables : faites comme moi, découvrez-vous, confessez votre faute ; faites, vous aussi, l’expérience de cette joie que j’ai éprouvée en entendant Jésus dire : « Aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis! » », a déclaré pour sa part le prédicateur de la Maison pontificale, le P. Raniero Cantalamessa, Capucin, à l’occasion de sa prédication pour l’Office de la Passion, le Vendredi 6 avril, Vendredi Saint, à Saint-Pierre, en présence de Benoît XVI.