ROME, Mardi 7 juin 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a voulu lancer un appel haut et fort en faveur des plus belles valeurs familiales, a déclaré le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, au lendemain de la visite apostolique de Benoît XVI en Croatie.

Dans un entretien aux micros de Radio Vatican, le porte-parole du Saint-Siège, a souligné la « pleine réussite » de ce voyage, « au-delà même des attentes que pouvaient avoir les évêques croates », a-t-il dit, confirmant le climat de « grande cordialité » et « d’accueil sincère et profond » non seulement de l'Église locale, des fidèles, mais également du peuple, vécu durant ces journées.

« On a respiré le rapport profond, continu, solide entre le Saint-Siège et le peuple croate », a-t-il commenté.

Revenant sur le discours du pape au théâtre national croate, prononcé devant les hauts représentants du monde politique, académique, culturel et des entreprises, mais également sur l'homélie de la messe qu’il a célébrée dimanche à l’hippodrome de Zagreb, à l’occasion de la journée nationale des familles, le P. Lombardi a commenté le thème central de cette visite : La formation des consciences qui commence dès la petite enfance, au sein des familles, et dont les effets se répercuteront ensuite dans tous les domaines de la vie.

Si le pape, a-t-il expliqué, a parlé des risques ou mis en garde, face aux difficultés et aux problèmes que rencontre aujourd’hui l’institution familiale, mettant en avant « la beauté, la grandeur, la profondeur de l’idéal d’une vision chrétienne de la famille », ce n’est pas pour « soulever des polémiques ».

Il l’a fait, a-t-il précisé, pour « faire comprendre que cette vision chrétienne profonde, positive, de la famille, fondée sur l’amour et s’appuyant sur l’amour du Christ, peut aider à 'sauver' les plus belles valeurs de la famille pour le bien de toute la société humaine ».

C’est donc « une contribution positive » que le pape tenait à apporter, a insisté le père Lombardi, rejoint dans ses propos par Giovanni Maria Vian, le directeur de « L’Osservatore Romano » qui, dans son édition juste après le retour du pape, revient lui aussi sur l’importance que le pape a donné à la formation des consciences et à la défense des valeurs familiales. Il réaffirme la nécessité d’un « tournant culturel » qui peut influer sur tout le continent européen. « Pour entretenir la flamme de cette précieuse lampe qu’est la foi chrétienne ».