ROME, Jeudi 21 avril 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a évoqué Jean-Paul II, « homme rempli d’Esprit Saint », en expliquant la signification du « chrême » utilisé dans les sacrements qui « donnent l’Esprit Saint ».
Benoît XVI a cité son prédécesseur en disant : « Quand le 1er mai prochain sera béatifié le pape Jean Paul II, nous penserons à lui, pleins de gratitude, comme à un grand témoin de Dieu et de Jésus Christ à notre époque, comme à un homme rempli d’Esprit Saint ».
De fait, lorsqu’il était enfant – Jean-Paul II l’a raconté – son père, Joseph Karol Wojtyla, lui a enseigné à prier l’Esprit Saint : « Tu ne pries pas assez l’Esprit Saint » dit-il un jour à son fils, estimant qu’il n’était pas un « bon » enfant de chœur ! Jean-Paul II raconte que son père lui enseigna une « oraison » qu’il n’a jamais « oubliée » et que ce fut « une leçon spirituelle majeure ».
Du 26 avril 1989 au 3 juillet 1991, l’Esprit Saint a été l’objet principal de sa catéchèse du mercredi. On se souvient aussi qu’il a consacré une encyclique à l’Esprit Saint dans la vie de l’Eglise et du monde, en date de son 66e anniversaire, jour de la Pentecôte : « Dominum et vivificantem » (18 mai 1986).
Lors de la messe chrismale de ce matin, les trois amphores d’argent renfermant les huiles bénies portaient le blason bleu et or du pape Wojtyla.
« Malgré toute la honte que nous éprouvons pour nos erreurs, nous ne devons pas oublier cependant qu’il existe aussi aujourd’hui des exemples lumineux de foi ; qu’il y a aussi aujourd’hui des personnes qui, par leur foi et leur amour, donnent espérance au monde », a déclaré le pape dans son homélie de ce matin du Jeudi Saint.
Benoît XVI, qui venait de citer des saints qui ont dédié leur vie à guérir, et à soulager les souffrances des autres, – Elisabeth de Thuringe, Vincent de Paul, Louise de Marillac, Camille de Lellis, Mère Teresa – a aussi évoqué le « grand nombre » de ceux que Jean-Paul II « a béatifiés et canonisés et qui nous donnent la certitude que la promesse de Dieu et sa charge ne tombent pas aujourd’hui dans le vide ».
Anita S. Bourdin