ROME, Mercredi 13 avril 2011 (ZENIT.org) - Les évêques américains exhortent les législateurs à soutenir un projet de loi bipartite qui soutient le droit de conscience pour tous ceux qui offrent et payent une assurance maladie.

Le cardinal Daniel DiNardo, archevêque de Galveston-Houston (Texas) et président du Comité pour les activités pro-vie de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, a lancé un appel en ce sens dans une lettre envoyée le 6 avril aux membres de la Chambre des Représentants.

Le cardinal demande de soutenir le « Respect for Rights of Conscience Act », présenté le 17 mars dernier par Jeff Fortenberry et Dan Boren.

La proposition de loi, affirme-t-il, aiderait à garantir que la nouvelle loi sur la réforme sanitaire ne viole pas la liberté religieuse et le droit de conscience de ceux qui offrent et de ceux qui souscrivent à une assurance maladie.

« Jusqu'à présent, la loi fédérale n'a jamais empêché que tous ceux qui offrent et ceux qui souscrivent à une assurance santé puissent négocier une assurance conforme à leurs propres convictions morales et religieuses », souligne-t-il, mais « cela pourrait changer avec l'élargissement du Patient Protection and Affordable Care Act (PPACA) ».

Une des préoccupations majeures du cardinal est que la loi sur l'assurance maladie « intègre une nouvelle loi de ‘bénéfices sanitaires essentiels' qui seraient obligatoires pour la plupart des plans santé aux Etats-Unis ».

Le cardinal indique que « Planned Parenthood et d'autres groupes ont demandé à ce que les services obligatoires de prévention pour les femmes comprennent tous les médicaments et dispositifs approuvés pour la contraception, voire aussi ceux qui peuvent éviter l'implantation et la survie d'un être humain à peine conçu, et donc considérés abortifs par l'Eglise catholique et par tant d'autres ».

Le projet de loi sur la défense des droits de conscience éviterait tout simplement que le PPACA soit mal utilisé, c'est-à-dire qu'il nie la liberté actuelle des Américains à chercher une couverture santé conforme à leurs nécessités médicales et respectueuse de leurs convictions les plus profondes ».