ROME, Vendredi 1er avril 2011 (ZENIT.org) – Pour la première fois en Europe, une célébration symphonico-catéchétique a eu lieu le 27 mars dans l’église Notre Dame de Bonne Nouvelle à Paris, sur le thème « La souffrance des innocents ». Cette symphonie composée par Kiko Argüello, initiateur du Chemin Néocatéchuménal, a été exécutée par des membres espagnols de ce mouvement.
Près de 800 personnes ont assisté à cette célébration. Pour l’occasion, l’Eglise avait été disposée de la manière suivante : dans le chœur, un ambon d’où ont été proclamées deux lectures, un siège d’où le P. Antoine de Monicault, curé de la paroisse, a présidé l’acte liturgique et au centre un ensemble musical – orchestre et choristes – de 150 personnes.
Le but de cette célébration était de « mieux écouter la Parole » et lui permettre de « mieux pénétrer », a expliqué Kiko Argüello en introduisant la cérémonie.
Evoquant le thème de cette symphonie, « la souffrance des innocents », il a rappelé que dans la souffrance, la question de l’existence de Dieu et du sens de la vie se pose de façon radicale. Il a aussi évoqué la Vierge Marie qui, sous la croix, a été elle aussi soumise au scandale de la souffrance.
Deux lectures ont été méditées en musique : la première lecture du livre d’Ezéchiel (21), qui annonce qu’une épée est préparée pour châtier les péchés du peuple ; et l’Évangile de Luc (2,22-35) qui présente la prophétie de Siméon : sous la croix, la Vierge a laissé cette épée transpercer son coeur.
En trois mouvements, la symphonie a aidé l’assemblée à méditer la Parole : le premier mouvement, « gémissement – lamentation », fait contempler les larmes de Marie ; le deuxième, « Pardonne-leur », fait retentir le cri du Christ qui a pris sur lui les péchés de l’humanité et durant le troisième, « L’épée », une voix chante « Oh ! Quelle douleur ! ».
Dans son homélie, le curé de la paroisse a rappelé qu’il y a « des fibres de l’âme que seule la musique peut rejoindre… La musique est une médiation qui ouvre le coeur à la Parole de Dieu ».