ROME, Jeudi 19 février 2009 (ZENIT.org) – « Gianna, nous sommes libres ! Nous sommes libres ! Nous sommes en voiture, à Nairobi, et nous nous dirigeons vers l’ambassade d’Italie avec des messieurs très gentils qui vous connaissent » : telles sont les premiers mots prononcés au téléphone par Maria Teresa Olivero, libérée dans la nuit de mercredi à jeudi en même temps que sa consœur Caterina Giraudo, rapporte l’agence missionnaire italienne Misna.
Misna cite des sources de la Congrégation contemplative des Petites Sœurs de Jésus de Charles de Foucauld dont sont issues les deux missionnaires italiennes, kidnappées à El-Wak, au Kenya, le 9 novembre dernier, par un groupe armés qui les avait par la suite déplacées en Somalie.
Misna apprend également de sources sûres que les deux religieuses, pour la libération desquelles une solution avait déjà été trouvée depuis quelques temps, ont été transférées par avion de Mogadiscio à la capitale kenyane, Nairobi.
« Pour le moment, c’est tout ce que nous savons : elles sont libres et elles vont bien, a confié à Misna sœur Gianna, et nous pourrons les voir dès que cela sera possible ».
La voix brisée par l’émotion, la religieuse ajoute : « Nous sommes en train d’informer leurs proches ainsi que tous ceux qui nous ont épaulés au cours de ces longs et difficiles mois ».
Le Saint-Siège avait appelé à leur libération dès novembre 2008, sans résultat apparent (cf. ZENIT des 11 et 27 novembre 2008).
Pour sa part, la mairie de Rome, qui avait affiché les photos des deux religieuses au Capitole, se réjouit de cette libération et remercie le ministère italien des affaires étrangères « qui a rendu possible cette heureuse issue de la négociation ».
Le communiqué du maire, M. Gianni Alemanno, rend également hommage au « témoignage de courage et de dévouement au prochain, sans distinction de culture ou de religion », manifesté par les deux religieuses italiennes. Il avait voulu afficher leurs photos au Capitole en signe de solidarité (cf. ZENIT du 12 janvier 2009).
