ROME, Vendredi 13 février 2009 (ZENIT.org) – A l’occasion du 25e anniversaire de la ‘Fondation Jean-Paul II pour le Sahel’, le conseil d’administration se retrouve du 10 au 17 février à Ouagadougou (Burkina Faso) pour une semaine de travail sur le thème ‘Avec les plus pauvres pour une promotion humaine solidaire’.
C’est ce que souligne L’Osservatore Romano, le 13 février, en saluant le travail de cette Fondation qui lutte contre la désertification et ses causes et vient au secours des victimes de la sécheresse.
Durant cette semaine de travaux, les participants seront appelés à évaluer la situation globale des pays de la région. Ils travailleront notamment sur les principaux projets réalisés en 2008 et ceux au programme pour 2009.
Plus de 200 projets ont été financés en 2008 et plus de 2 millions de dollars ont été dépensés dans le même arc de temps pour combattre la sécheresse et la désertification dans les 9 pays de la région.
Le moment culminant de la session se déroulera le dimanche 15 février. Pour le 25e anniversaire de la Fondation, une messe d’action de grâce sera célébrée dans le sanctuaire marial de Yagma par le cardinal Roger Etchegaray, président émérite du Conseil pontifical Cor Unum.
Cette Fondation est le fruit de la visite de Jean-Paul II au Burkina Faso. Selon le quotidien du Saint-Siège, c’est à cette occasion, le 10 mai 1980, que Jean-Paul II lança l’appel historique de Ouagadougou : « La solidarité dans la justice et la charité ne doit connaître ni frontières ni limites… ».
4 ans plus tard, le 22 février 1984, Jean-Paul II instituait cet organisme dans l’intention d’améliorer les conditions de vie des populations du Burkina Faso, du Niger, du Mali, de Guinée Bissau, du Cap Vert, de Mauritanie, du Sénégal, de Gambie et du Tchad. La Fondation a distribué jusqu’à aujourd’hui 40 millions de dollars.
« 25 ans après, l’appel de Ouagadogou n’a pas perdu, malheureusement de son actualité : au contraire, le problème de l’eau s’est fait plus grave et plus urgent, non seulement dans les zones désertiques d’Afrique du nord mais dans toute la planète », souligne encore L’Osservatore Romano.
« Il reste un long chemin à parcourir, surtout dans une région – le Sahel – qui s’étend sur un territoire 18 fois plus grand que l’Italie et sur lequel vivent environ 54 millions de personnes ».
Marine Soreau