ROME, Vendredi 27 février 2009 (ZENIT.org) - Un porte-parole des évêques catholiques d'Angleterre et du Pays de Galles a précisé au moment de l'arrivée de l'évêque lefebvriste Richard Williamson dans sa patrie : « Richard Williamson n'est pas et n'a jamais été un évêque catholique romain, bien que les media affirment le contraire ».
Ils soulignent qu'il est suspens a divinis depuis 20 ans : « Il n'a pas le droit de célébrer les sacrements dans une église catholique, même la messe, ni de prêcher » (cf. Zenit du 26 février).
Et de préciser le statut juridique de Mgr Williamson : « Il est membre de la Société Saint-Pie X, qui n'est pas en pleine communion avec l'Eglise catholique. Son ordination épiscopale a été illicite et n'est pas reconnue par l'Eglise catholique ».
« Plus encore, indique ce communiqué, l'Eglise catholique a condamné ses vues déclarées sur l'Holocauste. Ces opinions n'ont rien à faire dans l'Eglise et sont contraires à l'enseignement de l'Eglise ».
Dans sa Note du 4 février 2009, la Secrétarerie d'Etat avait également rappelé que les évêques disciples de Mgr Marcel Lefebvre ne dépendent pas juridiquement de l'autorité du Siège apostolique. Autrement dit, la levée de l'excommunication ne signifie pas la « réintégration » juridique ni la « réhabilitation ».
La porte a été « ouverte » au dialogue, par la levée de l'excommunication, a indiqué récemment un responsale du Vatican, mais la Note de la secrétairerie d'Etat du 4 février 2009 a indiqué les jalons du chemin à parcourir pour la réconciliation, notamment Vatican II, et Nostra Aetate, et une position claire quant à la Shoah.
Anita S. Bourdin