ROME, Mardi 2 décembre 2008 (ZENIT.org) – Guérie à Lourdes le 15 août 2004, lors de la venue de Jean-Paul II, à l’âge de 47 ans, Madame P. raconte dans ce témoignage comment elle a été guérie, sans séquelles, de son accident de la route.
Au moment où l’année jubilaire des 150 ans des apparitions de la Vierge Marie à sainte Bernadette à Lourdes s’achève (le 8 décembre), le Comité Médical International de Lourdes a officiellement déclaré comme étant remarquables 5 guérisons liées à Lourdes, lors d’une conférence de presse, lundi 1er décembre, dans les Sanctuaires. En outre l’évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Jacques Perrier a annoncé que l’Année 2009 serait une année « Bernadette ».
Témoignage de Madame P.
Suite à un accident de voiture, je souffrais depuis environ 25 ans d’une arthrose cervicale qui allait en s’aggravant. Elle me causait de violentes migraines, m’empêchait de dormir et m’obligeait à porter un collier de Thomas (cela ressemble à une minerve) fréquemment. J’étais inquiète pour mon avenir car je me voyais de plus en plus invalide.
En août 2004, je me trouvais en vacances dans les Pyrénées lorsque j’apprends que le pape Jean-Paul II doit venir à Lourdes le 15. J’étais une croyante très peu pratiquante pourtant je me sens à ce moment-là très fortement poussée à y aller avec ma famille. À la fin de la messe, le pape Jean-Paul II nous dit : « Je vous bénis tous » et là je suis parcourue d’un frisson d’émotion et de joie. Avant de repartir je vais à la source pour m’y mouiller.
Au matin, je suis étonnée de ne plus avoir mal et d’avoir passé une excellente nuit, puis je me rends compte que je n’ai plus aucune douleur et que mon cou a retrouvé toute sa liberté de mouvement ; je comprends alors que je me suis réveillée guérie… Ressentant l’évidence, je loue le Seigneur…
Quatre années se sont écoulées et ma guérison physique est toujours totale. Ma guérison spirituelle, quant à elle, ne fait que croître et s’affirmer. Ma foi et ma joie ne cessent de grandir et je m’épanouis dans la prière et l’eucharistie quotidiennes et les actions caritatives dans ma paroisse.
Regardant cette grâce avec recul, je pense que la guérison physique est un signe fort mais qu’elle est peu en regard de la guérison du coeur : je me sens le devoir de témoigner des deux.