ROME, Jeudi 29 mai 2008 (ZENIT.org) – Tanzanie, Ouganda, Liberia, et Nigeria: le pape exprime le souci du Saint-Siège pour la paix en Afrique entre les Nations et la paix sociale aussi l’intérieur des Nations.
Le rôle pacificateur de la Tanzanie
A propos de la Tanzanie, Benoît XVI a souligné l’estime que le pays s’est gagnée au sein de la communauté internationale pour « le rôle important exercé par ses responsables politiques dans le processus de pacification de la région des Grands Lacs » africains.
Le pape ne soulignait pas moins « la généreuse hospitalité offerte aux réfugiés qui ont échappé aux hostilités des pays voisins ».
Mais Benoît XVI n’en relevait pas moins la part d’ombre de la situation internationale, avec « l’augmentation du trafic d’armes » et « l’interruption d’importantes initiatives de dialogue et de réconciliation ».
C’est pourquoi le Saint-Siège, disait Benoît XVI, « exhorte tous les responsables de la région à ne pas perdre confiance dans la valeur du dialogue et à explorer avec une grande ouverture d’esprit toutes les possibilités qui peuvent conduire à la paix ».
Les réussites de l’Ouganda
En Ouganda aussi, le pape a souligné l’importance du retour à la paix, et des « efforts pour mettre en place des accords de paix qui mettent fin aux longues années de guerre marquée par une violence cruelle et absurde ».
Il a plaidé pour le sort des personnes déplacées avant que tous « puissent vite retourner chez eux pour reprendre une existence pacifique et féconde ».
Benoît XVI a aussi salué ce qu’il appelle les « réussites » du pays, à la fois « dans les domaines de l’éducation, du développement et de la santé ».
Le pape se réjouissait des succès de « la lutte contre le sida », marquée ne particulier par « l’attention aux malades », et de « l’heureuse politique de prévention basée sur l’abstinence et la promotion de la fidélité dans le mariage ».
L’annulation de la dette du Liberia
Retour à la paix interne aussi au Liberia, mais les traces demeurent. Le pape a mentionné le sort des enfants et des jeunes « traumatisés par l’expérience de la guerre », en particulier ceux qui ont été enrôlés de force: « Beaucoup ont été obligés de devenir des soldats et d’abandonner leur scolarité, ce qui a conduit à la population à un niveau d’instruction très bas ».
C’est dans ce contexte que l’Eglise catholique, ajoutait le pape, « veut donner aux personnes l’espérance et la foi en l’avenir », en particulier grâce à « l’apostolat » par l’éducation.
Benoît XVI a également exprimé à l’ambassadeur du Liberia sa satisfaction pour « la décision du Fonds Monétaire International de faire le nécessaire pour annuler la dette du pays ».
Le Nigeria contre la corruption
Au Nigeria, le pape s’est réjoui de la lutte efficace contre « la corruption et le crime et le renforcement de la légalité ».
Le pape a encouragé les responsables du pays, au niveau politique, économique, dans les domaines de la médecine, du droit, à lutter notamment contre la criminalité et pour la protection de la vie humaine.
Mais Benoît XVI a aussi confirmé la contribution de l’Eglise pour « une éducation intégrale fondée sur l’honnêteté, l’intégrité et l’amour de Dieu et du prochain ».
Anita S. Bourdin