Le rosaire connaît « un nouveau printemps », constate Benoît XVI

Prière du chapelet présidée par le pape à Sainte-Marie Majeure

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ROME, Mardi 6 mai 2008 (ZENIT.org) – Le rosaire connaît « un nouveau printemps », a déclaré Benoît XVI qui a présidé, samedi dernier, 3 mai, premier samedi du mois de Marie, la prière du chapelet à Sainte-Marie Majeure, devant l’icône de Marie « Salut du Peuple romain ».

Benoît XVI a évoqué cette « belle tradition » vécue, disait-il, dès son enfance en disant : « Dans l’expérience des personnes de ma génération, les soirées de mai rappellent de doux souvenirs liés aux rendez-vous vespéraux d’hommage à la Sainte Vierge. Comment, en effet, ne pas se rappeler de la prière du rosaire dans la paroisse, dans les cours intérieures des maisons et dans les rues des villages ? »

Mais c’était pour mieux affirmer l’actualité de la prière du chapelet en disant : « Nous confirmons ensemble aujourd’hui que le rosaire n’est pas une pratique reléguée au passé, comme une prière d’un autre temps à laquelle on pense avec nostalgie. Le rosaire connaît en revanche un nouveau printemps. C’est sans aucun doute un des signes les plus éloquents de l’amour que les jeunes générations nourrissent pour Jésus et pour sa mère Marie. Dans le monde actuel qui est si fragmenté, cette prière nous aide à placer le Christ au centre, comme le faisait la Vierge, qui méditait intérieurement tout ce qui se disait sur son Fils, et ensuite ce qu’Il faisait et disait ».

Car Benoît XVI insistait sur la dimension éminemment christologique de la prière du chapelet, en expliquant : « Quand on récite le chapelet, on revit les moments importants et significatifs de l’histoire du salut; on parcourt de nouveau les différentes étapes de la mission du Christ. Avec Marie, on tourne son cœur vers le mystère de Jésus.  On place Jésus au cœur de notre vie, de notre temps, de nos villes, à travers la contemplation et la méditation de ses saints mystères de joie, de lumière, de douleur et de gloire ».

Le pape soulignait aussi les fruits de la prière du chapelet pour la société tout entière lorsqu’elle est « authentique » : « Que Marie nous aide à accueillir en nous la grâce qui émane de ses mystères, afin qu’à travers nous elle puisse «irriguer» la société, à partir de nos relations au quotidien, et la purifier de si nombreuses forces négatives en l’ouvrant à la nouveauté de Dieu. Le rosaire, quand il est prié de manière authentique, non d’une manière mécanique et superficielle, mais profonde, apporte en effet la paix et la réconciliation. Il contient en lui-même la puissance qui guérit  du très saint Nom de Jésus, invoqué avec foi et amour au centre de chaque Ave Maria ».

Enfin, Benoît XVI nommait ses trois « intentions les plus urgentes »:  « la paix dans le monde, l’unité des chrétiens, le dialogue entre toutes les cultures ».

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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