Benoît XVI fait redécouvrir le sacrement du pardon aux jeunes

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ROME, Mercredi 12 mars 2007 (ZENIT.org) – Benoît XVI veut aider les jeunes à redécouvrir le pardon de Dieu dans le sacrement de la confession. Ainsi, jeudi, en préparation à la Journée mondiale de la jeunesse, il présidera une liturgie pénitentielle dans la basilique Saint-Pierre.

Mgr Mauro Parmeggiani, directeur du service diocésain de Rome pour la pastorale des jeunes, a expliqué à Zenit que, contrairement à ce que l’on croit, l’attitude des jeunes concernant la confession est « une attitude positive ».

Quelques 20.000 jeunes ont déjà réservé leurs places pour assister à cette célébration qui préparera les jeunes au dimanche des rameaux, date de la Journée mondiale de la jeunesse au niveau diocésain, et aux journées mondiales de Sydney, du 15 au 20 juillet prochains.

La confession, rappelle Mgr Parmeggiani, « est un sacrement qui permet de confronter la vérité que l’on a en soi, son péché, sa misère humaine, avec la miséricorde de Dieu. Ce sacrement est peut-être celui qui répond le mieux au besoin de l’homme d’aujourd’hui, qui a besoin de miséricorde, d’amour, qui a besoin aussi de se confronter avec la justice de Dieu ».

« Il faut se placer devant les grandes perspectives de la vie, et devant celles de la vie après la mort », poursuit Mgr Parmeggiani. « Et que le pape dans sa Spe salvi nous parle justement des réalités ultimes comme quelque chose qui doit être repris, redécouvert, n’est pas un hasard ».

Le pape, explique-t-il, a voulu transformer cette rencontre traditionnelle avec les jeunes « qui est déjà un moment de fête, en une vraie fête, c’est-à-dire transformer une fête extérieure, qui est d’ailleurs une fête mais sans les couleurs de la fête, en une fête intérieure qui célèbre la rencontre entre l’homme et Dieu, l’homme qui rencontre la miséricorde de Dieu dans son cœur. C’est de là que naît la joie du chrétien ».

Mgr Parmeggiani attribue la difficulté que les jeunes et les moins jeunes éprouvent face à au sacrement de la confession à « la perte du sens du péché, la perte du sens de Dieu ».

Pour le pape, cette liturgie, explique-t-il, a pour objectif de « faire rencontrer Dieu qui aime. Car plus mon sens de Dieu grandira plus le sens de ma petitesse devant Dieu, de mon impuissance devant Dieu, de mon péché, grandira. C’est pourquoi nous demandons : « Seigneur prends pitié de nous, pauvres pécheurs ».

Mgr Parmeggiani estime que cette difficulté des jeunes à parler avec un prêtre, de se confesser à une personne est en fait un faux problème. « Dans un monde où nous sommes disposés à tout raconter de notre personne, partout, sur les ondes de la radio, sur Internet, dans les blog, dans les forum, sur Messenger, et avec toutes les possibilités de communiquer qui s’offrent à nous, de livrer nos pensées les plus intimes, les plus personnelles, je pense qu’il n’y a pas à de honte à avoir d’ouvrir notre cœur au ministre de Dieu qui, en ce moment précis, représente le Christ, le Christ qui m’écoute, le Christ qui m’encourage, le Christ qui me dit ‘lève-toi et marche’ ».

Mgr Parmeggiani souligne un autre problème : la difficulté à tenir les résolutions que l’on a prises, le manque de cohérence ; les personnes se disent : « il est inutile que je retourne me confesser ».

« Mais personne n’est jamais tout à fait cohérent. Nous devons persévérer, ne pas perdre confiance, nous laisser guider par Jésus Christ, et ne pas nous laisser abattre à notre première erreur, conclut-il. Nous devons nous rendre et penser que nous pouvons sortir de cette erreur ».

La réservation des billets d’entrée à la liturgie pénitentielle, entièrement gratuits, est également possible par poste électronique à l’adresse segretariagenerale@vicariatusurbis.org

María de la Torre

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ZENIT Staff

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