ROME, Mercredi 24 octobre 2007 (ZENIT.org) – Quatre représentants du mouvement des étudiants vénézuéliens, venus dénoncer la violation des droits humains dans leur pays, ont été reçus par le président du parlement européen, Hans-Gert Pöttering et le vice-président, Mario Mauro.
La délégation vénézuélienne était composée de Geraldine Álvarez (conseillère universitaire UCAB), Ronel Gaglio (étudiant en communication sociale à l’UMA), Rodrigo Diamanti (diplômé de l’UCAB) et Elisa Tótaro (étudiante en communication sociale à l’UCAB).
Un référendum concernant la réforme de la constitution de 1999 devrait avoir lieu le 2 décembre au Venezuela. Ce référendum aurait pour but d’établir un socialisme « bolivarien » (inspiré de Simón Bolívar, 1783-1830) et d’assurer la réélection illimitée du président actuel, Hugo Chávez.
Les jeunes ont notamment demandé aux institutions européennes d’enquêter sur les conditions techniques dans lesquelles devrait se dérouler le référendum, d’envoyer une équipe d’observateurs de l’Union européenne comprenant des techniciens et des experts dans la technologie utilisée pour la comptabilisation des votes lors des élections, et de créer une commission chargée d’enquêter sur la violation des droits de l’homme.
« L’Union européenne ne peut pas rester sans rien faire devant la croissante violation des libertés fondamentales perpétrée par le régime de Hugo Chávez », a déclaré le vice-président du parlement européen, Mario Mauro.
Les étudiants vénézuéliens ont également rencontré le député européen, de nationalité espagnole, José Ignacio Salafranca, responsable des relations avec l’Amérique latine sous la présidence du groupe PPE-DE (Parti populaire européen).
Giorgio Salina, président européen de l’Association pour la Fondation Europe, institution d’orientation chrétienne, a également reçu les étudiants, et a déclaré à Zenit que « la méthode utilisée par les jeunes pour présenter leurs revendications est celle de la non-violence ».
« Les étudiants vénézuéliens ont décidé de dire la vérité, en dénonçant au monde la situation réelle ; ils sont pour cette raison l’objet de mesures répressives de la part du régime, qui ignore les droits humains », a-t-il conclu.