La liberté trouve son sens dans l’amour, explique Benoît XVI

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Pour le chrétien, cela signifie marcher à la suite du Christ

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ROME, dimanche 1 juillet 2007 (ZENIT.org) – La vraie liberté trouve son sens dans l’amour. Pour le chrétien, être libre signifie marcher à la suite du Christ.

C’est la conclusion de la méditation que le pape Benoît XVI a proposée ce dimanche, avant la prière de l’Angélus, aux milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre. Le pape commentait l’Evangile de ce dimanche centré sur le thème de la liberté, à la suite du Christ.

La liturgie de ce dimanche (Luc 9, 51-62) présente Jésus qui marche « résolument » vers Jérusalem alors qu’il sait que la mort l’attend. « Par obéissance à la volonté de son Père, il se donne lui-même par amour ».

« C’est à travers son obéissance au Père que Jésus réalise sa propre liberté comme choix conscient motivé par l’amour », a expliqué le pape.

« Cependant, il n’a pas vécu sa liberté comme la faculté d’agir à sa guise ou comme une domination. Il l’a vécu comme un service », a poursuivi Benoît XVI.

« Comme la vie même de l’homme, la liberté trouve son sens dans l’amour. Qui est en effet le plus libre ? Celui qui garde pour lui toutes les possibilités de peur de les perdre, ou celui qui se donne « résolument » dans le service et se retrouve ainsi plein de vie en raison de l’amour qu’il a donné et reçu ? » s’est interrogé le pape.

« Vivre selon la chair signifie suivre la tendance égoïste de la nature humaine. Vivre selon l’Esprit en revanche signifie se laisser guider dans ses intentions et ses actions par l’amour de Dieu, que le Christ nous a donné », a expliqué Benoît XVI.

La liberté chrétienne « signifie marcher à la suite du Christ dans le don de soi jusqu’au sacrifice de la Croix », a-t-il déclaré.

Il a expliqué que c’est sur la croix que Jésus a vécu « l’apogée de sa liberté, comme sommet de l’amour ». Il est resté sur la croix « pour accomplir jusqu’au bout la volonté miséricordieuse du Père ».

« Celui qui appartient à la vérité ne sera esclave d’aucun pouvoir, mais saura toujours se faire librement le serviteur de ses frères », a conclu Benoît XVI.

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ZENIT Staff

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