ROME, Mercredi 23 mai 2007 (ZENIT.org) – Grâce à sa culture chrétienne, « le Brésil est un pays qui peut offrir au monde le témoignage d'un nouveau modèle de développement », a déclaré Benoît XVI lors de l’audience générale consacrée ce mercredi matin à son voyage apostolique au Brésil (9-14 mai). Il cite pour exemple la « véritable révolution » de saint Antoine Galvaõ.

« En effet, expliquait le pape, la culture chrétienne peut promouvoir une ‘réconciliation’ entre les hommes et la création, à partir du rétablissement de la dignité personnelle dans la relation avec Dieu le Père ».

Benoît XVI citait la « Fazenda da Esperança », un réseau de centres de réhabilation pour jeunes toxicomanes. Il a visité celui de Guaratinguetá, à 180 kilomètres de Sao Paulo, le samedi 12 mai. Benoît XVI y a mis en garde les trafiquants de drogue, et demandé aux jeunes d’ouvrir leur cœur au message du Christ.

« Un exemple éloquent en est la ‘Fazenda da Esperança’, un réseau de communautés de réinsertion pour les jeunes qui veulent sortir du tunnel obscur de la drogue, rappelait le pape pendant l’audience. Dans celle que j'ai visitée, qui m'a laissé une profonde impression dont je garde le souvenir vivant dans mon cœur, la présence d'un monastère de sœurs clarisses est significative ».

Benoît XVI en tire cette leçon pour le monde d’aujourd’hui : « Cela m'a paru emblématique pour le monde d'aujourd'hui, qui a besoin d'une « réinsertion » certainement psychologique et sociale, mais encore plus profondément spirituelle ».

En outre Benoît XVI a cité la figure du Franciscain qu’il a aussi canonisé pendant son voyage : « La canonisation, célébrée dans la joie, du premier saint natif du pays a également été emblématique : il s'agit de frère Antoine de Sainte-Anne Galvão. Ce prêtre franciscain du XVIIIe siècle, qui éprouvait une très profonde dévotion pour la Vierge Marie, apôtre de l'Eucharistie et de la Confession, fut appelé, étant encore en vie, « homme de paix et de charité ». Son témoignage est une confirmation supplémentaire du fait que la sainteté est la véritable révolution, qui peut promouvoir l'authentique réforme de l'Eglise et de la société ».