« Le sujet principal de cet entretien cordial a été les relations existant entre l’Eglise catholique et la Principauté d’Andorre, et la possibilité de les renforcer ultérieurement », indique un communiqué du Vatican.
Le communiqué indique également qu’au cours des échanges ont été abordées les questions des « problèmes des jeunes et de l’éducation », et « les thèmes touchant la situation européenne ».
Située dans les Pyrénées, entre l’Espagne et la France, la principauté d’Andorre (Principat d’Andorra en catalan) est un petit Etat de 468 km2 et compte quelque 66000 habitants, dont 90% de catholiques.
La première Constitution de l’Andorre a été adoptée par référendum le 14 mars 1993. Le régime de l’Andorre est la « co-principauté parlementaire », héritage lointain du « pareatge » (paréage) de 1278 entre l’Évêché d’Urgell et le Comte de Foix.
D’après la Constitution, « les Coprinces sont, conjointement et de manière indivise, le Chef de l’État et en incarnent la plus haute représentation. » Ils sont l’Évêque d’Urgell (La Seu d’Urgell – Catalogne / Espagne), et le Président de la République française, « héritier » du Comte de Foix et des Rois de France.
« Sauf dans les cas prévus par la […] Constitution, les Coprinces ne sont pas responsables. La responsabilité de leurs actes incombe aux Autorités [d’Andorre] qui les contresignent. »
Le chef du gouvernement est Albert Pintat Santolària, le coprince épiscopal, Joan Enric Vives i Sicília, et le coprince français, le président Jacques Chirac.