France : Les chrétiens ont « plus que jamais » leur place au Moyen-Orient

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Allocution du président français

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ROME, Mardi 16 mai 2006 (ZENIT.org) – Le président français Jacques Chirac a défendu lundi 15 mai, à l’Elysée, « la liberté de conscience et de religion » pour les chrétiens d’Orient qui ont « plus que jamais leur place au Moyen-Orient », indique le site de la présidence de la République française (cf. ci-dessous pour le texte intégral, www.elysee.fr).

Or, le nombre des chrétiens ne cesse de baisser au Moyen Orient et ils subissent des violences, en particulier en Irak ou en Egypte, soulignait hier l’agence France Presse.

Selon les chiffres de l’œuvre d’Orient, qui fête cette année ses 150 ans, il y a aujourd’hui 60.000 chrétiens en Iran, 600.000 en Irak, 50.000 en Turquie, plus de sept millions en Egypte. En Ethiopie, ils représentent plus de la moitié de la population, au Liban 40%, en Syrie 10%, en Palestine et Israël 2%.

Le président français a déclaré : « Les chrétiens d’Orient ont toujours été un pont vers l’Europe et ont contribué, bien avant que ce ne soit un enjeu majeur des relations internationales, au dialogue des cultures. A ce titre, ils ont plus que jamais leur place au Moyen-Orient ».

M. Chirac a reçu hier à l’Elysée, et pour la première fois ensemble six patriarches catholiques orientaux à Paris pour le 150e anniversaire de « l’Oeuvre d’Orient » : le patriarche d’Antioche des Maronites, le cardinal Nasrallah Pierre Sfeir ; le patriarche latin de Jérusalem Michel Sabbah ; le patriarche de Cilicie des Arméniens catholiques Nerses Bedros XIX Tarmouni ; le patriarche d’Antioche des Syriens catholiques Ignace-Pierre VIII Abdel-Ahad ; le patriarche d’Alexandrie des Coptes Antonios Naguib ; et le patriarche de l’Eglise gréco-catholique melkite d’Antioche Grégoire III Laham.

Le préfet de la congrégation romaine pour les Eglises orientales, le cardinal Ignace Moussa Ier Daoud, l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, et le président de l’Oeuvre d’Orient, l’amiral Bernard Louzeau, étaient également présents.

A propos de la liberté de conscience, le président français a ajouté : « Le règlement des conflits constitue la meilleure garantie de la liberté de conscience et de religion qui doit être défendue et réaffirmée, car la diversité des cultures et leur coexistence sont la condition d’un avenir de paix et de prospérité ».

Enfin, M. Chirac a voulu souligner « l’ancienneté et l’étroitesse des liens qui unissent la France » et es chrétiens d’Orient, comme le montre l’œuvre d’Orient elle-même, et il concluait : « En ces temps troublés où la situation au Moyen-Orient est plus que jamais préoccupante, il me paraît important de réaffirmer ces liens avec force ».

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ZENIT Staff

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