ROME, Dimanche 30 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le Vatican déclare « inacceptables » les déclarations « par lesquelles on a nié le droit à l’existence de l’Etat d’Israël ». Le Saint-Siège appelle en outre les « responsables de tous les peuples du Moyen Orient » à « créer les conditions minimum nécessaires pour reprendre le dialogue, seule voie qui puisse assurer un avenir de paix et de prospérité aux enfants de cette terre ».
Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls, a en effet dénoncé, samedi, en fin d’après-midi, « des déclarations particulièrement graves et inacceptables par lesquelles on a nié le droit à l’existence de l’Etat d’Israël ».
M. Navarro Valls faisait ainsi allusion aux propos tenus par le président iranien Ahmadinejad. Le porte-parole du Saint-Siège déplore également l’attentat terroriste de Hadera et les représailles qui ont suivi.
Il déclare: « Les faits graves ces derniers jours, en Terre Sainte, préoccupent grandement le Saint-Siège, qui, en s’unissant à la communauté internationale tout entière, exprime sa ferme condamnation pour les actes de violence – l’attaque terroriste de Hadera et les représailles qui ont suivi – de quelque côté que ceux-ci proviennent ainsi que par des déclarations particulièrement graves et inacceptables par lesquelles on a nié le droit à l’existence de l’Etat d’Israël ».
M. Navarro Valls ajoute: « Le Saint-Siège réaffirme à cette occasion le droit des Israéliens et des Palestiniens de vivre en paix et en sécurité, chacun dans leur propre Etat souverain”.
« En même temps, le Saint-Siège, continue M. Navarro Valls, sent le devoir de renouveler l’appel aux responsables de tous les peuples du Moyen Orient afin qu’ils écoutent l’aspiration à la paix et à la justice qui monte des populations, évitent d’accomplir des gestes ou des choix de division et de mort et s’engagent avec courage et détermination à créer les conditions minimum nécessaires pour reprendre le dialogue, seule voie qui puisse assurer un avenir de paix et de prospérité aux enfants de cette terre ».
