Le concert a été donné par l’Orchestre Philharmonique de Munich, sous la direction de Christian Thielemann, par le chœur de la cathédrale de Regensbourg, également en Bavière, le « Regensburger Domspatzen » (dirigé par le frère du pape, Georg Ratzinger de 1964 à 1994) ainsi que l’Athestis Chorus.
« La créativité musicale … a toujours été nourrie par les racines chrétiennes de l’Europe », a affirmé Benoît XVI au terme du concert.
« Même si Wagner, Pfitzner et Verdi nous conduisent dans de nouvelles zones de l’expérience de la réalité, il reste cependant toujours présent et efficace le fondement commun de l’esprit européen formé par le christianisme », a fait remarquer le pape.
« Une musique de haut niveau », disait-il, toujours en allemand, purifie, élève, et fait sentir « la grandeur et la beauté de Dieu ».
En italien, le pape ajoutait : « Je souhaite que l’harmonie du chant et de la musique, qui ne connaît pas de barrières sociales ni religieuses, représente une invitation constante pour les croyants et pour toutes les personnes de bonne volonté, à rechercher ensemble le langage universel de l’amour qui rend les hommes capables de construire un monde de justice et de solidarité, d’espérance et de paix ».
Au programme de ce concert : des œuvres de Giovanni Pierluigi da Palestrina (Kyrie de la messe du pape Marcelli), mais aussi de Georg Ratzinger (Sanctus de la messe de l’Année Sainte), de Félix Mendelssohn (« Denn er seinen Englen », de Wolfang Amadeus Mozart (« Ave Verum »), de Franz Liszt (« Tu es Petrus », « de Christus »), de Hans Pfitzner da Palestrina (Prélude acte I, Prélude acte II), de Giuseppe Verdi (« Te Deum » des Quatre Morceaux Sacrés) et de Richard Wagner (Ouverture et Acte I de « Tannhäuser »).