Les jeunes du diocèse de Gap en marche vers Notre-Dame du Laus

Rassemblement diocésain, à l’école de Benoîte Rencurel

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ROME, Jeudi 6 octobre 2005 (ZENIT.org) – Les jeunes collégiens et des confirmands du diocèse de Gap feront une « marche » le dimanche 16 octobre, depuis Jarjayes et Saint-Etienne le Laus vers le Sanctuaire de Notre Dame du Laus.

En effet le rassemblement diocésain convoqué par l’évêque de Gap, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, se déroulera au Sanctuaire de Notre-Dame du Laus les 15 et 16 octobre prochains, avec des personnalités comme Robert Hossein.

Le Laus est un haut lieu de pèlerinage : il réunit une basilique, un sanctuaire et une hôtellerie. Il reçoit 130.000 visiteurs par an.

Notre-Dame du Laus a été édifiée sur les hauteurs de Gap au-dessus du village de Saint-Etienne-le-Laus, à 910 mètres d’altitude, au centre d’un amphithéâtre de 15 km de roches et de verdure. La vue sur la vallée et les chaînes de montagnes des Hautes-Alpes est grandiose.

Mais que s’est-il donc passé à Notre-Dame du Laus ?

C’est sur ce site, dans une faille d’une colline, que la Sainte Vierge apparaît de multiples fois, de 1664 à 1718, à Benoîte Rencurel, une bergère du pays de 17 ans. La jeune fille, alors illettrée, rencontre la « Belle Dame » à l’endroit où elle conduit les troupeaux du voisin, d’abord en silence, puis dans des échanges très simples. C’est ainsi que Benoîte Rencurel se prépare à une mission qu’elle exercera pendant 54 ans.

La Vierge Marie lui donne rendez-vous un jour de septembre 1664 dans le minuscule hameau du Laus. Celle-ci lui demande alors la construction d’une église, avec une maison pour les prêtres, annonçant que beaucoup d’hommes et de femmes viendraient s’y convertir.

Pour atteindre son but, Benoîte Rencurel doit lutter contre l’oppression et la réticence du clergé. La France du XVIIème siècle était alors frappée par les controverses religieuses du jansénisme.

Depuis les origines du pèlerinage il y a 300 ans, les guérisons physiques et morales ont été accordées en grand nombre, notamment par les onctions de l’huile de la lampe du Sanctuaire appliquée avec foi, selon le conseil que la Vierge Marie elle-même donna à Benoîte.

Benoîte Rencurel meurt à 71 ans. Reconnue par tous comme une sainte pour sa ferveur. L’Église est en train d’étudier son procès en béatification.

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ZENIT Staff

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