Je pense « aux Irakiens qui, mercredi dernier ont vu périr des centaines de leurs concitoyens – essentiellement des personnes âgées, des femmes et des enfants, réunis à Bagdad pour une commémoration religieuse –, victimes d’un mouvement de panique incontrôlable », a déclaré le pape dans son allocution après la prière de l’Angélus, ce dimanche, depuis sa résidence de Castel Gandolfo, à environ 30 kilomètres au sud de Rome.
« Que le Tout-puissant daigne toucher le cœur de chacun, pour que s’instaure enfin un climat de réconciliation et de confiance réciproque dans ce pays tourmenté », a-t-il ajouté.
A l’annonce de la tragédie de Bagdad, le pape avait envoyé un télégramme au nonce apostolique l’archevêque Fernando Filoni dans lequel il dit souhaiter « que tous les croyants dans le Dieu Unique s’unissent pour déplorer toute violence et pour collaborer au retour de la concorde sur cette terre irakienne martyre ».