Face à la diffusion d’informations erronées sur la possibilité de recevoir le Sacrement de la Confession par un « confessionnal cybernétique », sur Internet, et en conformité avec ce qui est précisé par le code de droit canon sur le lieu propre pour recevoir les confessions sacramentelles (canon 964, § 1), la conférence épiscopale du Pérou déclare : « Pour recevoir le Sacrement de la Confession, il est indispensable, outre les conditions inhérentes au Sacrement, d’avoir la présence physique du fidèle et la manifestation de ses propres fautes au prêtre, en personne ».
Aussi « en aucun cas, l’accusation intégrale des péchés graves ou l’absolution d’un prêtre qui se trouve loin du pénitent, ne sont considérées comme valides par l’Eglise Catholique ».
Le bref communiqué de l’Eglise du Pérou se termine par un rappel de ce que déclare le conseil pontifical pour les Communications sociales, dans son document « Eglise et Internet » : « La réalité virtuelle ne peut remplacer la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, la réalité sacramentelle des autres Sacrements, et le culte participé au sein d’une communauté humaine en chair et en os. Sur Internet, il n’y a pas de Sacrements. Et de même, les expériences religieuses qui y sont possibles par la grâce de Dieu, sont insuffisantes si elles sont séparées de l’interaction du monde réel avec les autres fidèles » (cf. n° 9) .»