L’icône de la Mère de Dieu de Kazan vénérée à Saint-Pierre de Rome

Une restitution qui est un « devoir »

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CITE DU VATICAN, vendredi 3 septembre 2004 (ZENIT.org) – Les fidèles catholiques ont vénéré l’icône de la Mère de Dieu de Kazan en la basilique Saint-Pierre pendant la journée du vendredi 26 août, avant que le cardinal Walter Kasper l’accompagne à Moscou pour la remettre au patriarche orthodoxe russe. Mgr Farrell explique le sens de cette restitution : « un devoir ».

Pendant toute la journée, l’antique icône de la Mère de Dieu a été exposée en la basilique Saint-Pierre à la vénération des fidèles, après la célébration solennelle du 25 août au cours de laquelle Jean-Paul II a confié au cardinal Kasper la mission de la remettre au patriarche Alexis II.

Le secrétaire du Conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens, Mgr Brian Farrell, a expliqué l’enjeu au micro de Radio Vatican.

RV : Quel sens revêt la remise de cette icône ?

Mgr Farrell : Avant tout, il faut dire que restituer l’icône est un devoir parce qu’elle appartient à l’Eglise orthodoxe russe et au peuple russe. Depuis son arrivée entre des mains catholiques, l’idée qu’un jour, elle serait retournée dans sa patrie a toujours été présente. Pour ce qui est du geste du Saint-Père, vis-à-vis de l’Eglise orthodoxe russe, il se situe dans ce que le pape a appelé « l’échange de dons entre les Eglises ». C’est un aspect fondamental du chemin œcuménique. Toutes les Eglises ont des valeurs en commun, mais chaque Eglise a aussi un don particulier qu’elle veut communiquer aux autres et tous ces dons au fond, conduisent à Jésus qui est le centre et le commencement de tout. L’icône de la Vierge de Kazan, que nous allons maintenant rapporter à Moscou, représente une image, un aspect de la spiritualité profonde et traditionnelle russe, que de nombreux Catholiques ont pu apprécier et ont appris à estimer en Occident, au cours du pèlerinage de cette icône dans différentes régions.

RV : Excellence, le pape a dit avoir souvent prié devant cette icône qui était conservée dans sa chapelle privée. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

Mgr Farrell : Nous savons tous combien le Saint-Père prie et combien il est proche de la Mère de Jésus. Je pense que cette icône a une valeur particulière pour lui, et même une signification personnelle, parce qu’elle touche aussi une partie de l’histoire de son peuple. Et c’est aussi, sûrement, dans son esprit, le symbole de ce chemin œcuménique sur lequel il s’est engagé toujours davantage et tout particulièrement depuis le début de son pontificat.

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ZENIT Staff

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