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À la fin de cette liturgie solennelle, je désire adresser une salutation particulière à toutes les personnes qui participent au Pèlerinage national français conduit par la Famille de l’Assomption.

Je salue spécialement les jeunes qui sont ici, à Lourdes, comme chez eux, offrant généreusement leurs forces au service de leurs frères malades, comme hospitaliers. Je me souviens avec émotion des rencontres que j’ai eues en France avec les jeunes : la première à Paris, puis à Lyon, à Strasbourg, et enfin de nouveau à Paris pour la Journée mondiale de la Jeunesse. Ces rencontres ont été pour moi le signe d’une grande espérance, que je veux aujourd’hui partager avec vous, chers jeunes amis. Mettez-vous à l’école de Marie et vous porterez dans le monde un souffle d’optimisme, annonçant à tous « la belle nouvelle » du Règne du Christ.

Au rocher de Massabielle, la Vierge sainte vint à la rencontre de Bernadette, se révélant comme Celle qui est comblée de la grâce de Dieu, et elle lui demanda de faire pénitence et de prier. Elle lui indiqua une source d’eau, et elle lui fit signe de boire. Cette eau qui surgit toujours fraîche est devenue un des symboles de Lourdes : symbole de la vie nouvelle que le Christ donne à ceux qui se tournent vers lui.

Oui, le christianisme est source de vie et Marie est la première gardienne de cette source. Elle la montre à tous, leur demandant de renoncer à l’orgueil, de se faire humbles, pour puiser à la miséricorde de son Fils et prendre part ainsi à l’avènement de la civilisation de l’amour.
En faisant mémoire du mystère de l’Incarnation de Jésus, nous nous tournons maintenant vers la Très Sainte Vierge Marie et nous invoquons sa protection sur chacun de nous, sur l’Église et sur le monde.