Le 15 juillet en effet, le Père G. Gregory Gay, des États-Unis, Visiteur de la Province d’Amérique Centrale, a été élu Supérieur Général de la Congrégation de la Mission (www.famvin.org/fr) et de la Compagnie des Filles de la Charité. Il devenait ainsi le 23e successeur de saint Vincent de Paul (1581-1660).
« Quatre siècles après votre fondation, écrit le pape, la tâche d’apporter la bonne nouvelle aux pauvres demeure plus que jamais urgente ».
La congrégation de la Mission est appelée, continue Jean-Paul II, à « explorer de nouvelles voies pour apporter le message de l’Evangile à nos frères qui souffrent ».
Le « cœur ouvert à l’amour de Dieu », encourage le pape, soyez des « témoins efficaces de l’aide que seul le Seigneur peur apporter » au monde.
Le pape invite les religieux à être fidèles à l’enseignement de leur fondateur, saint Vincent de Paul, qui estimait fondamentales pour la congrégation « l’évangélisation des pauvres et la formation du clergé ». Saint Vincent de Paul a en effet inventé en quelque sorte les séminaires.
Jean-Paul II souligne que ces « deux aspects » demeurent aujourd’hui fondamentaux dans l’apostolat de la congrégation.
Le pape voit dans la formation des prêtres une « mission vitale ». Et cette congrégation y a apporté pendant quatre siècles déjà une contribution « extraordinaire ».
En octobre prochain, le pape béatifiera à Rome, Pierre Vigne (1694-1740), un Lazariste français, fondateur des religieuses du Saint-Sacrement, et prédicateur de missions hors pair (cf. http://www.saintsacrement.org/pierrevigne/index.html).
Pierre Vigne, indique le site qui lui est consacré, est né en Ardèche, à Privas, en 1694. Il a été ordonné prêtre en 1700. Il a ensuite été nommé vicaire à Saint-Agrève, toujours en Ardèche. Puis, en 1700, il est entré dans la Congrégation de la Mission, et il a alors prêché des missions populaires dans toute la région. Mais six ans plus tard, il quittait la Compagnie tout en continuant les missions, fidèle à la vocation reçue. En 1712, il fondait la Congrégation des Sœurs du St-Sacrement de Valence. Enfin, en 1740, après une vie missionnaire, il remettait son âme à Dieu au cours d’une mission, en odeur de sainteté.