Une explosion de gaz survenue à mille mètres de profondeur est à l’origine de l’accident.
Dans ce télégramme, le pape exprime sa « proximité spirituelle » aux familles des victimes et à leurs amis. Jean-Paul II les assure de sa prière pour les morts et les blessés.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle catastrophe se produit dans une mine ukrainienne, et Jean-Paul II a déjà par le passé manifesté sa proximité aux travailleurs et à leurs familles.
Jean-Paul II n’a jamais oublié la tragédie de l’accident du travail qui a coûté la vie à l’un de ses compagnons, alors qu’il travaillait à la carrière de pierre de Solvay, à Cracovie, pendant l’occupation.
Il a même saisi le drame dans un poème en sept strophes intitulé : « A la mémoire d’un camarade de travail ». Il évoque la colère de ses compagnons de travail endeuillés. La dernière strophe dit :
« De nouveau on charrie les pierres.
Le wagonnet se perd dans les fleurs.
De nouveau du courant électrique
scie l’épaisseur des parois.
Mais cet homme a emporté avec lui
la structure interne du monde.
Plus la colère est grande,
plus haute l’explosion de l’amour » .
(Poèmes, éd. Cana/Cerf, Paris, 1998, pp. 74-76).