Le pape aurait l’intention de s’arrêter en Irlande du Nord, à Belfast : une invitation lui aurait été faite officiellement le 28 juin dernier par une délégation d’évêques irlandais conduite par le président de la conférence épiscopale, Mgr Sean Brady, de l’archevêque émérite de Dublin, Desmond Connell, et de Mgr Diarmuid Martin, archevêque actuel.
La date du dernier week-end de septembre est évoquée par Mgr Michael Smith, responsable de la sous-commission de la conférence épiscopale, qui évoque des préparatifs déjà « avancés ».
La confirmation devrait parvenir d’ici fin août, et dépendra de l’état de santé du pape en particulier à l’issu du pèlerinage à Lourdes.
En septembre 1979, Jean-Paul II avait passé trois jours en Irlande. La sécurité avait fait exclure l’Ulster, mais le pape s’était rendu au sanctuaire de Notre Dame de Knock, dans le Nord-Ouest du pays. Mais le contexte a aujourd’hui changé, grâce à l’accord du Vendredi Saint 1988, le « Good Friday Agreement », signé par Tony Blair et Bertie Arhen, premier pas vers la réconciliation et la paix. L’accord a en effet stipulé le désarmement de l’Armée républicaine irlandaise, l’IRA, ainsi qu’un système de garanties pour les catholiques dans cette partie de l’île sous l’autorité du Royaume uni et à majorité protestante.
Le taux de pratiquants atteint, chez les catholiques irlandais les 70 % et le gouvernement de la République d’Irlande a été un défenseur convaincu de la promotion des racines chrétiennes de l’Europe.