La compassion de Jean-Paul II pour les enfants morts en Inde

Jean-Paul II rentre demain à Castelgandolfo

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CITE DU VATICAN, vendredi 16 juillet 2004 (ZENIT.org) – Jean-Paul II, qui rentre demain à Castelgandolfo, a appris avec douleur la nouvelle de la tragédie survenue en Inde: au moins 80 enfants ont en effet trouvé la mort en Inde, dans l’Etat du Tamil Nadu, lors de l’incendie de leur école.

La nouvelle qui a assombri la dernière journée de Jean-Paul II dans le Val d’Aoste, se partage la une de L’Osservatore Romano dans son édition quotidienne en italien du 17 juillet, avec les inondations qui frappe l’Asie du Sud-Est à l’occasion de la mousson d’été.

Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls qui accompagne Jean-Paul II dans ses vacances en montagne a souligné au micro de Radio Vatican : « Cette tragédie qui touche surtout des enfants, des pré-adolescents, a frappé le pape de façon particulière. Il a prié pour eux. Ce matin de bonne heure, le pape a voulu connaître cette triste nouvelle et nous la lui avons communiquée ».

Le porte-parole de Jean-Paul II avait déjà souligné combien le pape continue de suivre l’actualité pendant ses vacances. Il précise : « Il n’y a pas que des mauvaises nouvelles. Les joies des gens parviennent aussi au Saint-Père. C’est, en définitive, la vie telle qu’elle est qui parvient au pape ».

M. Navarro Valls souligne aussi à cette occasion le bienfait de ces vacances pour Jean-Paul II : « Elles lui font du bien, grâce à Dieu, dit-il. Le pape s’est reposé ; il a pu sortir tous les jours. Il y a aussi eu tel ou tel jour de pluie, mais le Saint-Père aime la nature, naturellement y compris avec la pluie et le vent. Ce matin, veille de son départ, nous étions dans un lieu étonnant. Le Saint-Père a pu voir le sommet du Mont Blanc. Pour lui, c’était une journée de contemplation, de prière et de lecture, de repos ».

A propos de son départ, le pape plaisante, mais « peut-être pas tant que cela », reconnaît son porte-parole, en disant aux personnes qui l’entourent : « Je sais que cela vous déplaît de quitter toute cette beauté. A moi aussi, cela déplaît de quitter tant de beauté ». Et d’ajouter: « Parce qu’ici, vraiment, on touche la main de Dieu ».

« Le pape, conclut M. Navarro Valls, a eu l’occasion lors de certaines de ses sorties, de retourner à des endroits et des lieux qu’il connaissait déjà des années précédentes, et dans des endroits nouveaux pleins d’une beauté qui ici semble ne jamais finir ».

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ZENIT Staff

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