Le Parlement avait mis deux conditions à ce financement : les embryons humains utilisés pour le prélèvement des cellules souches devront être des embryons surnuméraires âgés de 14 jours maximum ; et ces recherches devront être légalement autorisées dans les États membres où elles seront menées.
L’adoption de cette proposition représente l’avis du Parlement européen ; cet avis fut transmis au Conseil des ministres de la recherche de l’Union européenne qui prendra la décision finale.
Mercredi à Bruxelles, les ministres ne sont pas parvenus à s’entendre, en raison de l’opposition de cinq des 15 États membres. Le 3 décembre aura lieu une nouvelle réunion pour tenter de trouver un accord. L’Autriche, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal et le Luxembourg s’opposent à la proposition de la Commission européenne de financer des travaux sur les cellules souches en piochant dans l’enveloppe du programme cadre communautaire pour la recherche. L’Espagne semble réservée sur cette idée controversée.