« On investit trop peu dans la construction de la paix » proteste Jean-Paul II

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CITE DU VATICAN, Lundi 8 septembre 2003 (ZENIT.org) – « On investit trop peu dans la construction de la paix » proteste Jean-Paul II dans un message en date du 5 septembre adressé au cardinal Roger Etchegaray, président émérite du conseil pontifical Justice et Paix, et aux représentants des Eglises, des communautés chrétiennes et des autres grandes religions qui participent à la 17e Rencontre internationale de prière des religions pour la Paix qui se tient à Aix-La-Chapelle du 7 au 9 septembre.

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Le thème de la rencontre organisée comme chaque année par la Communauté de Sant’Egidio est : « Entre guerre et paix, les religions et les cultures se rencontrent ». Nous publions une traduction de l’italien ci-dessous in « documents ».

« Toutes ces années ont à trop peu investi pour défendre la paix et pour soutenir le rêve d’un monde libre de guerres. On a en revanche préféré la voie du développement des intérêts personnels, dépensant des richesses immenses d’une autre manière, surtout à des fins militaires », déplore le pape.

Mentionnant le 2e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 le pape écrit: « Malheureusement en même temps que les Tours, se sont aussi écroulés, dirait-on, beaucoup d’espoirs de paix. Les guerres et les conflits continuent à prospérer et à empoisonner la vie de beaucoup de peuples, surtout dans les pays les plus pauvres d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Je pense aux dizaines de guerres encore en acte et à cette « guerre » diffuse qu’est le terrorisme ».

Le pape invite les nations à une lutte décisive contre les racines des conflits, surtout contre la pauvreté. « Quand tous ces conflits pourront-ils cesser ? Quand les peuples pourront-ils enfin voir un monde pacifié ? On ne facilite certainement pas le processus de paix si on laisse prospérer les injustices et les disparités sur notre planète, avec une inconscience coupable. Souvent les pays pauvres sont devenus des lieux de désespoir et des foyers de violence. Nous ne voulons pas accepter que la guerre domine la vie du monde et des peuples. Nous ne voulons pas accepter que la pauvreté soit la compagne constante de l’existence des nations entières ».

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ZENIT Staff

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