Daniel Ortega était alors également secrétaire général du front sandiniste de libération nationale (FSLN).
Il a présenté publiquement ses excuses à l’Eglise et aux évêques du pays pour l’intransigeance de son gouvernement envers les catholiques au début des années ’80.
M. Ortega a fait cette déclaration dans un discours prononcé le 19 juillet dernier à Plaza de la Fe, à l’occasion du 24e anniversaire de la révolution sandiniste.
Son administration a été particulièrement dure contre la hiérarchie de l’Eglise locale, cherchant à en diminuer l’influence et le prestige.
Dix-huit prêtres avaient alors été expulsés, les évêques contestés et les documents du Saint-Siège censurés, ainsi que les documents de la conférence épiscopale.