« L'Aide à l'Eglise en Détresse », 6 200 projets menés à bien

CITE DU VATICAN, Jeudi 10 juillet 2003 (ZENIT.org) – En dépassant la moyenne des offrandes des cinq dernières années, en 2002, l’Oeuvre de droit pontifical fondée par le Père Werenfried van Straaten « l’Aide à l’Eglise en Détresse » (www.aed-france.org) a recueilli 71.600.000 euros et financé 6.200 projets dans 127 pays des cinq continents, indique l’agence internationale Fides.

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Les dons proviennent de 360.000 bienfaiteurs des 17 pays où l’Aide à l’Eglise en Détresse est présente avec un siège national. Ces données ont été fournies à l’occasion de la présentation du bilan de 2002 de l’Oeuvre, au Siège international de Königstein en Allemagne.

Parmi les pays qui ont le plus contribué, il y a la France, l’Allemagne et la Suisse; on a enregistré des augmentations particulièrement significatives au Brésil, en Hollande et au Chili.

Concernant les projets financés par l’Aide à l’Eglise en Détresse, suite aux demandes présentées par différents Diocèses, 18.700.000 euros ont aidé l’Eglise en Europe de l’Est, 12.800.000 euros en Amérique Latine, 11.000.000 en Asie, 8.100.000 en Afrique.

En Europe de l’Est, les aides plus consistantes ont été attribuées à l’Ukraine et à la Russie, et, en Bosnie-Herzégovine l’Oeuvre contribue à remettre en état les bâtiments religieux endommagés ou détruits par la guerre.

En Afrique, les aides ont été particulièrement consistantes pour la République Démocratique du Congo et pour le Soudan ; en 2002, Cuba a été encore un pays « prioritaire » en Amérique centrale, et, dans le continent asiatique, des aides considérables ont été envoyées au Vietnam, en Chine, au Myanmar.

En Europe de l’Ouest, il faut noter les initiatives consacrées surtout au maintien des monastères contemplatifs, à la pastorale familiale et à la défense de la vie.

Sur les 6.200 projets réalisés, se placent au premier plan les constructions religieuses (31,7%), le soutien apporté aux prêtres (16,7%) et à la formation (15,6%).

Viennent ensuite : le soutien aux moyens de communication sociale, la diffusion des publications religieuses, les aides aux religieuses, la fourniture de moyens de transport aux missionnaires, et les aides caritatives.

L’AED est une Œuvre internationale d’aide pastorale, dépendant du Saint Siège, de la Congrégation pour le Clergé, érigée par décret du 7 avril 1984 comme Association Publique Universelle de l’Église catholique, indique le portail de l’AED. Par cet acte officiel, l’Église confie à l’AED une mission pastorale pour le monde entier, celle de « remplir un mandat précis de l’Église dans un secteur spécifique qui est le service de la Charité envers les Églises locales les plus souffrantes et nécessiteuses ».

Le but de l’organisation est nettement pastoral ; elle répond aux demandes des Eglises locales persécutées, menacées et démunies dans 130 pays du monde. Ces demandes sont adressées à l’Oeuvre par l’intermédiaire des évêques ou par les supérieurs majeurs des communautés religieuses. Certaines demandes transitent par les Bureaux nationaux, tel le Bureau national français dont le directeur est le diacre Didier Rance. Ce dernier transmet à Königstein toutes les demandes qui lui parviennent. Les Eglises locales déterminent les priorités et le caractère de l’action pastorale. La Commission des Projets à Königstein doit aussi tenir compte de la situation socio-politique, économique et culturelle des projets.

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ZENIT Staff

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