CITE DU VATICAN, Mercredi 12 juin 2002 (ZENIT.org) – Dans le domaine de la recherche sur l´embryon, six pays-membres de l´Union Européenne réclament des garde-fous éthiques plus précis dans le VIe programme-cadre de la recherche européenne 2002-2006, de façon à interdire toute recherche conduisant à la destruction d´embryons humains.
L´Allemagne, l´Irlande, l´Italie, l´Autriche et le Portugal ont publié le 3 juin une déclaration commune réclamant l´inclusion de garde-fous éthiques dans le VIe programme-cadre de la recherche européenne 2002-2006, examiné récemment par le Parlement Européen. Les détails concernant le VIe rapport-cadre de la Recherche européenne sont disponibles sur le site www.euro-fam.org.
Dans sa rédaction actuelle et dans l´interprétation qui en est donnée par la Commission de Bruxelles, des recherches impliquant la destruction d´embryons humains pourraient être financées par l´Union Européenne, donc par les contribuables des pays interdisant ces mêmes recherches sur leur sol.
Les cinq pays co-signataires s´engagent à élaborer et inclure dans l´élaboration des programmes de recherche spécifiques couverts par le programme-cadre, des garde-fous bioéthiques plus détaillés, « notamment en ce qui concerne la protection de la dignité humaine et de la vie humaine dans la recherche biotechnologique et génomique ».
Le Luxembourg a de son côté émis une déclaration similaire.
La France et l´Espagne, qui n´ont pas encore fait connaître leur voix, doivent être encouragés à rejoindre la déclaration de l´Allemagne, de l´Irlande, de l´Italie et du Portugal.
Euro-fam invite les citoyens de l´Union Européenne à redoubler d´effort avant le 18 juin (Conseil des Ministres de l´Union Européenne) pour que cette position soit confortée et pour quelle précise explicitement (et non plus seulement implicitement), l´interdiction de financement de toute recherche impliquant, à un stade ou un autre, la destruction d´embryons humains.