CITE DU VATICAN, Mardi 4 juin 2002 (ZENIT.org) – Le jour où les organisations internationales des droits de l´homme rappellent la date de la protestation démocratique de la place Tienanmen en 1989, Fides choisit d´évoquer le « miracle » accompli par deux religieuses catholiques: l´ouverture de 20 écoles pour les malades de la lèpre.
Au mois d´août 1994, rapporte Fides, les autorités sanitaires gouvernementales de Veng Nam ont invité Soeur Maria Pia et Soeur Déolinda, ainsi que d´autres membres du Centre diocésain des Communications Sociales de Macao, à visiter les différentes léproseries de la Province du Yunnan, à la frontière avec la Birmanie.
C´était la première fois qu´elles allaient dans cette région de la Chine pour avoir une vision de la situation, dans le districts précisément de Choi Hong, Cheong Van et Tai Lei, et pour avoir un contact direct avec les malades qui vivent dans des endroits entièrement oubliés du reste du monde.
La lèpre est répandue surtout dans les deux périmètres de ces régions, parallèles à la ligne de l´Equateur. La lèpre y frappe jusqu´à 98% des habitants.
Cette première visite donna l´occasion de constater que, dans les léproseries, il y avait de nombreux enfants et de nombreux jeunes, qui ne pouvaient pas suivre l´école, non seulement par manque de moyens, mais surtout par discrimination. On découvrit qu´ils vivaient avec leur parents dans les léproseries.
Au mois de septembre 1995, on inaugura les 20 premières écoles dans les différentes léproseries du Yunnan, avec l´accord du centre de Santé et du centre d´Education.
En 1996, s´y ajoutèrent deux autres écoles ; et, actuellement, 530 enfants suivent l´école élémentaire.
De plus, on aide 464 élèves à fréquenter les écoles régulières, en dehors des léproseries, en intégrant les enfants dans la société.
