CITE DU VATICAN, Vendredi 30 novembre 2001 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège souhaite que la protection de l´environnement aille de pair avec le développement des peuples et une conscience croissante de le responsabilité envers la planète.
La sauvegarde de la création et l´avenir de l´humanité requièrent une « troisième révolution », affirme Mgr Renato Martino, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies, qui est intervenu lors d´une session de l´ONU sur la protection du climat global pour les générations d´aujourd´hui et de demain.
Au lieu de « brûler du bois ou du charbon », ce qui doit « brûler », remarque Mgr Martino, c´est le savoir de façon à ce que les peuples du monde comptent plus que ce qu´ils produisent et que la personne humaine devienne le véritable centre de nos préoccupations pour un développement durable ».
Mgr Martino rappelait le voeu exprimé par Jean-Paul II pour la conférence de Rio en 1992: lier la protection de l´environnement et le développement des peuples. La valeur du savoir en tant que « bien public » pour réaliser la « troisième révolution », après la révolution industrielle.
Ce n´est qu´à cette condition, affirme en substance Mgr Martino, qu´il sera possible d´affronter les problèmes dramatiques comme la pollution globale, l´épuisement des ressources, le réchauffement de la planète, l´effet de serre, et d´autres conséquences d´un système de production qui « exploite » la planète au profit des intérêts d´une minorité.