Ps 116: Dieu n´abandonne pas l´humanité à "l´obscurité du non-sens"

Catéchèse liturgique

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CITE DU VATICAN, Mercredi 28 novembre 2001 (ZENIT.org) – L´amour de Dieu n´abandonnera jamais l´humanité à elle-même ou à « l´obscurité du non-sens », affirme Jean-Paul II en commentant le Ps 116.

Jean-Paul II a accueilli les pèlerins venus assister à l´audience hebdomadaire en la salle Paul VI du Vatican, et a commenté pour eux les deux versets du Ps 116 (117 en hébreu), psaume des laudes du samedi de la première semaine liturgique: le psaume le plus court, avec dix sept mots en hébreu.

La Bible de Jérusalem (Cerf, 1973) traduit: « Alleluia! Louez Yahvé, tous les peuples, fêtez-le, tous les pays! Fort est son amour (hesed) pour nous, pour toujours sa vérité (emet) ». Jean-Paul II y lit un psaume essentiel, « bref commune oraison jaculatoire mais intense comme un grand cantique » traversé par une respiration universelle qui l´adresse à tous les peuples.

« L´amour fidèle de Dieu ne manquera jamais, et ne nous abandonnera pas à nous-mêmes ou à l´obscurité du non-sens, d´un destin aveugle du vide et de la mort », explique Jean-Paul II.

Le pape resitue le psaume dans le cadre de l´histoire du salut: de l´exil à Babylone à la confrontation avec des cultures différentes, le peuple d´Israël a senti le besoin d´annoncer sa propre foi avec ceux au milieu desquels il vivait.

D´où, commente Jean-Paul II, cette invitation à une louange à Dieu qui implique « la vie même avant les paroles », et que le psaume ne limite pas à Israël, mais étend aux justes de toute latitude, dans la conviction que « le bien fleurit dans tant de terrains ».

« Nous pourrions pour cela parler d´un « oecuménisme de la prière » qui embrasse dans un même geste des peuples différents par l´origine, l´histoire, et la culture ».

Sur cet horizon universel, la mission confiée à Israël est de proclamer les louanges de Dieu et les bienfaits dont il a fait l´expérience au sein de l´alliance dont Dieu a eu l´initiative. Cette alliance s´exprime ici par deux mots en hébreu.

D´une part la « hèsed », qui réunit en une seule notion la bonté et la miséricorde et indique, explique en substance Jean-Paul II, une relation faite d´affection et non d´assujettissement.

D´autre part, la « emèt », la « vérité », parole qui qualifie une telle relation comme authentique et surtout comme résistant aux « obstacles » et aux « épreuves ». Un fidélité à l´image de l´amour de Dieu pour le genre humain. « Dieu nous aime, affirme Jean-Paul II, d´un amour inconditionnel, qui ne se lasse pas, qui ne s´éteint jamais ».

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ZENIT Staff

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