Liturgie: Jean-Paul II souligne le zèle de S. Antoine Marie-Claret, évêque

Un évêque qui s´est dépensé « pour le salut des âmes »

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CITE DU VATICAN, Mercredi 24 octobre 2001 (ZENIT.org) – En s´adressant aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés, à la fin de l´audience générale de ce mercredi 24 octobre, le pape Jean-Paul II a mentionné la fête liturgique de S. S. Antoine Marie-Claret, évêque catalan et fondateur, qui s´est, dit le pape, dépensé « pour le salut des âmes ».

« Que son glorieux témoignage évangélique vous soutienne, chers jeunes, disait Jean-Paul II, dans votre engagement de fidélité quotidienne au Christ; qu´il vous encourage, vous, chers malades, à toujours suivre Jésus sur le chemin de l´épreuve et de la souffrance; qu´il vous aide, cher jeunes époux, à faire de votre famille le lieu de la rencontre vivante avec l´amour de Dieu et des frères ».

Un zèle que reflète cette prière de son autobiographie: « O mon Jésus ! Je vous demande une chose que vous m’accorderez, j’en suis certain. Je vous demande votre amour. Je vous demande les flammes de cet amour que vous avez apporté du ciel sur la terre. Un feu divin, un feu sacré ! »

S. Antoine Marie-Claret, évêque et fondateur (1807-1870) est né à Sallent, en Catalogne, dans une famille de tisserands: un métier qu´il exerça lui-même. Mais il fut aussi quelque temps typographe, ce qui éveilla son sens de l´évangélisation par l´écrit.

A 22 ans, il entre au séminaire de Vicq et il est ordonné prêtre en 1835. Missionnaire de tout son être, il parcourt la Catalogne, soutenu par la prière continuelle à la Vierge Marie. Lorsqu´il ne prêche pas, il distribue des brochures catéchétiques qu’il a lui-même imprimées.

Bientôt, il ne suffit plus à la tâche et doit s´entourer de collaborateurs: en 1849, il les rassemble dans l´institut des Fils missionnaires du Cœur Immaculé de Marie, que l´on appellera du nom de leur fondateur, les Clarétins. Un « Fils du Cœur Immaculé de Marie », est un homme enflammé de charité, écrit-il.

En 1850, il est nommé archevêque de Santiago de Cuba. C´est alors que son zèle pour les âmes s´exerce dans toute sa mesure pour l’amour du Christ. Il imprime et distribue images et brochures, prend la défense des esclaves, condamne les exactions des grands propriétaires. On tente alors de l´assassiner. Il échappera à quinze attentats.

Sa renommée d´homme de Dieu se répand jusqu´en Espagne. En 1857, la reine Isabelle II l’appelle à la cour comme conseiller et confesseur.

Mais la révolution éclate en 1868, et l´évêque s´exile à Paris, à la suite de la reine. A Cuba, comme en Espagne, il est en effet en butte à l´hostilité des « libéraux » qui se révèlent « anti-cléricaux ». La mission n´en grandit pas moins puisque les Clarétins, expulsés de leurs six maisons au-delà des Pyrénées, fondent, en France, celle de Prades.

Antoine-Marie Claret prendra part au concile du Vatican en 1869 et 1870, avant de se retirer lui-même dans le sud de la France, au monastère cistercien de Fontfroide où il meurt. Il avait le don de prophétie et son intercession obtenait des miracles déjà de son vivant. Il a été canonisé en l´année sainte 1950.

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ZENIT Staff

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