Hélène Ginabat
ROME, vendredi 27 avril 2012 (ZENIT.org) – L’évangélisation est « certainement le fondement de tout le magistère » de Benoît XVI, explique le cardinal-vicaire de Rome, Agostino Vallini, dans un entretien pour le nouveau programme Ecclesia in Urbe, sur Radio Vatican.
Dans cette émission, proposée tous les jeudis par le Bureau des communications sociales du Vicariat de Rome, le cardinal reconnaît que « c’est un grand honneur d’être le vicaire du pape ».
A l’occasion du septième anniversaire du pontificat de Benoît XVI, célébré le 19 avril dernier, et du début de son ministère pétrinien, commémoré le 24 avril, le vicaire du pape s’est arrêté particulièrement sur le « souci pastoral » que Benoît XVI a eu à cœur pour son diocèse pendant ces années.
Si « Jean-Paul II est resté dans l’histoire le pape de la nouvelle évangélisation, Benoît XVI ne l’est pas moins » affirme le cardinal Vallini. En effet, « il nous renvoie constamment à cet engagement, en nous invitant à une réflexion plus profonde, à nous interroger sur les raisons culturelles de l’éloignement de la foi et de la vie chrétienne de tant de gens », explique-t-il.
Il suffit de se rappeler, continue le cardinal, « quand le pape a affirmé que le grand danger de notre temps était que la foi s’éteigne dans le cœur de nombreuses personnes » ; c’est là une expression très forte « pour montrer combien il est urgent d’annoncer l’évangile ».
« C’est certainement le fondement de tout le magistère », affirme-t-il, en expliquant que si l’on n’annonce pas l’évangile, si l’on ne suscite pas la foi, « tout le reste perd sa valeur ».
Invité à exprimer sa pensée au sujet de son évêque, qui est aussi le Pasteur de l’Eglise universelle, le cardinal Vallini souligne une « grande attirance du peuple vers le pape », qui se manifeste surtout lors de ses visites pastorales dans les paroisses, les hôpitaux ou, plus récemment, à la prison de Rebibbia.
En s’approchant du pape, observe-t-il, les gens remarquent davantage « cette tendresse, cette délicatesse, cette affection paternelle qui ne sont peut-être pas toujours perçues dans le cadre d’une relation plus distante.
Des qualités que le cardinal connaît très bien, étant donné son ministère « très beau mais aussi très prenant », continuellement aux côtés de Benoît XVI. « C’est un grand honneur, déclare-t-il à ce sujet, je suis encouragé par son témoignage, sa bonté, la confiance qu’il m’accorde et qu’il m’a maintes fois manifestée ; tout cela est certainement une grande force et une grande aide ».
Le cardinal-vicaire a enfin exprimé un vœu personnel pour le septième anniversaire du pontificat de Benoît XVI, au nom de l’Eglise entière et de tout le peuple de Dieu, ou plutôt le souhait « que le Seigneur garde longtemps le pape en vie, avec l’assurance que nous recevons de Lui un guide spirituel, pastoral et humain qui constitue et enrichit un patrimoine dont nous ne pouvons pas nous passer ».