Synode, 26 oct. 2019, capture @ Vatican Media

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Synode pour l'Amazonie: traduction du discours final du pape François, premier bilan du synode

Former au zèle apostolique

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« Nous avons beaucoup cheminé et (…) nous devons cheminer encore davantage sur cette voie de la synodalité. Merci à vous tous pour votre compagnie » : c’est ce qu’a dit, entre autres, le pape François aux pères synodaux à l’issue de la dernière Congrégation générale du Synode sur l’Amazonie, dans l’après-midi du samedi 26 octobre 2019, dans un discours prononcé en espagnol. Le pape a pointé les points forts du document final (les diagnostiques) et il a pointé les faiblesses: il faut notamment davantage former les séminaristes au zèle apostolique. Autrement dit, le pape propose son premier bilan du synode, avant son exhortation apostolique annoncée pour d’ici la fin de l’année.
Nous en avons publié des extraits le 26 octobre, sous le titre: « Le meilleur, ce sont les diagnostics« . Le document final n’a été publié officiellement qu’en espagnol, mais une traduction de travail s’est diffusée depuis en ligne, nous l’avons publiée à la date du 26 octobre également. La table des matières, traduite par Zenit se trouve ici.
Le pape s’est en effet réjoui du « témoignage de travail, d’écoute, de recherche et d’essai de mise en pratique de cet esprit synodal ». « Nous sommes sur la bonne voie », a-t-il poursuivi, « nous comprenons de mieux en mieux ce que signifie marcher ensemble, nous comprenons ce que signifie discerner, ce que signifie écouter, ce que signifie incorporer la riche tradition de l’Église dans les situations du moment ».
Il a repris les quatre dimensions abordées pendant le synode : culturelle, écologique, sociale et pastorale. Sur ce dernier point, soulignant que « l’annonce de l’Évangile est urgente, urgente. Mais qu’il soit entendu, qu’il soit assimilé, qu’il soit compris par ces cultures », le pape a exhorté à faire preuve de « créativité dans tout ce qui concerne les nouveaux ministères » et à former les jeunes religieux « au zèle apostolique pour aller dans les territoires de frontière ».
Le pape a conclu son discours en s’adressant plus particulièrement aux journalistes. Il les a invités à communiquer sur le document final, en s’arrêtant « surtout sur les diagnostics, qui est la partie la plus consistante (…) le diagnostic culturel, le diagnostic social, le diagnostic pastoral et le diagnostic écologique. Parce que la société doit assumer cela ». Il les a mis en garde contre le risque de ne regarder que « ce qui a été décidé sur telle question disciplinaire, ce qui a été décidé sur telle autre, quel parti a gagné et lequel a perdu ».
Voici notre traduction à partir de la traduction italienne publiée par L’Osservatore Romano. Le texte n’est qu’en espagnol sur le site du synode.
HG
Discours prononcé en espagnol par le pape François
Je désire tout d’abord vous remercier tous, vous qui avez donné ce témoignage de travail, d’écoute, de recherche et d’essai de mise en pratique de cet esprit synodal que nous apprenons, peut-être, à mettre en oeuvre. Et que nous ne réussissons pas encore à finaliser. Mais nous sommes en chemin, nous sommes sur la bonne voie. Nous comprenons de mieux en mieux ce que signifie marcher ensemble, nous comprenons ce que signifie discerner, ce que signifie écouter, ce que signifie incorporer la riche tradition de l’Église dans les situations du moment. Certains pensent que la tradition est un musée de choses anciennes. J’aime répéter ce que disait Gustave Mahler : « La tradition est la sauvegarde de l’avenir et non la garde des cendres ». C’est comme la racine d’où vient la sève qui fait pousser l’arbre afin qu’il donne des fruits. Prendre cela et le faire avancer : c’est ainsi que les premiers pères concevaient ce qu’était la tradition. Recevoir et marcher dans une même direction, avec cette triple dimension si belle de Vincent de Lérins, au Vème siècle [« Le dogme chrétien, restant absolument intact et inaltéré, se consolide avec les années, se développe avec le temps, s’approfondit avec l’âge »] (cf. Premier Commonitorium, 23; pl 50, 667-668). Merci pour tout cela.
Un des thèmes qui ont été votés et qui ont obtenu la majorité – trois thèmes ont obtenu la majorité pour le prochain Synode – est celui de la synodalité. Je ne sais pas s’il sera choisi, je n’ai pas encore décidé, je réfléchis et j’y pense, mais je peux certainement dire que nous avons beaucoup cheminé et que nous devons cheminer encore davantage sur cette voie de la synodalité. Merci à vous tous pour votre compagnie.
L’exhortation post-synodale, le pape n’est pas obligé de la faire, probablement non ; excusez-moi, ce serait plus facile de dire : « bon, voici le document, à vous de voir ». Quoi qu’il en soit, une parole du pape sur ce qu’il a vécu au synode peut faire du bien. Je voudrais la dire avant la fin de l’année, pour ne pas laisser passer trop de temps ; tout dépend du temps que j’aurai pour penser.
Nous avons parlé de quatre dimensions. En premier lieu, la dimension culturelle, nous l’avons travaillé, nous avons parlé d’inculturation, de valorisation de la culture, et tout cela avec beaucoup de force, et je suis content de ce qui a été dit à ce sujet, qui rentre dans la tradition de l’Église. L’inculturation : la Conférence de Puebla, pour rappeler la plus proche, avait déjà ouvert cette porte. En second lieu, la dimension écologique. Je veux ici rendre hommage à un des pionniers de cette conscience à l’intérieur de l’Église, le patriarche Bartholomée de Constantinople. Il a été l’un des premiers à ouvrir la voie pour susciter cette conscience. Et après lui, beaucoup l’ont suivi, et avec cette inquiétude, et toujours avec une accélération d’une progression géométrique, de l’équipe de Paris ; et puis les autres rencontres ont suivi. C’est ainsi qu’est née Laudato si’, avec une inspiration à laquelle beaucoup ont travaillé, à laquelle ont travaillé des scientifiques, des théologiens, des spécialistes de la pastorale. Et bien, cette conscience écologique qui progresse et qui dénonce aujourd’hui un chemin d’exploitation compulsif, de destruction, dont l’Amazonie est l’un des points les plus importants. Je dirais qu’elle est un symbole. Cette dimension écologique dans laquelle se joue notre avenir, n’est-ce pas ? Dans les manifestations des jeunes, dans le mouvement de Greta et chez d’autres, il y avait des personnes qui tendaient un carton sur lequel était écrit : « L’avenir est à nous » ou encore « ne décidez pas de notre avenir ». « C’est le nôtre ! ».
On voit déjà là la conscience du danger écologique, évidemment pas seulement en Amazonie mais aussi dans d’autres endroits : le Congo est un autre lieu, d’autres secteurs, dans ma patrie il y a dans le Chaco, la zone de « l’Impénétrable », qui est petite mais, d’une certaine manière, nous connaissons nous aussi le problème. À côté de la dimension écologique, il y a la dimension sociale dont nous avons parlé, qui n’est plus uniquement ce qui est exploité sauvagement, les choses créées, la création, mais aussi les personnes. Et en Amazonie, toutes sortes d’injustices se voient, destruction de personnes, exploitation de personnes à tous les niveaux et destruction de l’identité culturelle. Je rappelle qu’en arrivant à Puerto Maldonado – je crois l’avoir déjà dit, je n’en suis pas certain – à l’aéroport, il y a une affiche avec la photo d’une petite fille très belle, et ce texte : « Défends-toi et fais attention à la traite ». Autrement dit c’est l’avertissement fait au touriste à son arrivée. La traite écoute, et la traite au plus haut niveau de corruption, mais de personnes à tous les niveaux. Et cela avec la destruction de l’identité culturelle, qui est un autre des phénomènes que vous avez très bien signalés dans le document. Comment on détruit l’identité culturelle dans tout cela. Et la quatrième dimension, qui les inclut toutes – et je dirais la principale – est pastorale, la dimension pastorale, l’annonce de l’Évangile est urgente, urgente. Mais qu’il soit entendu, qu’il soit assimilé, qu’il soit compris par ces cultures. Nous avons déjà parlé de laïcs, de prêtres, de diacres permanents, de religieux et religieuses, sur qui compter dans ce domaine. Et nous avons parlé de ce qu’ils font et de le renforcer. Nous avons parlé de nouveaux ministères qui s’inspirent de ‘Ministeria quaedam’ de Paul VI, de créativité sur ce point. Créativité dans les nouveaux ministères, et voir jusqu’où l’on peut arriver. Nous avons parlé de séminaires autochtones, et avec beaucoup de force.
Je remercie le cardinal O’Malley pour le courage qu’il a eu, parce qu’il a mis le doigt dans la plaie sur quelque chose qui est une véritable injustice sociale, le fait qu’on ne permet pas aux aborigènes de faire un chemin de séminaristes et un chemin vers le sacerdoce. De la créativité dans tout ce qui concerne les nouveaux ministères. J’accueille la demande de convoquer à nouveau la Commission et peut-être de l’élargir avec de nouveaux membres pour continuer d’étudier comment existait le diaconat permanent dans l’Église primitive. Vous savez que vous êtes parvenus à un accord entre tous mais qui n’est pas clair. J’ai confié cela aux religieuses, à l’Union générale des religieuses, qui m’avait demandé de faire cette recherche, je le leur ai confié et maintenant chacun des théologiens cherchent, fait des investigations. J’essaierai de le faire à nouveau avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et d’insérer de nouvelles personnes dans cette Commission. J’accueille le défi que vous avez lancé : « et qu’elles soient entendues ». J’accueille le défi [applaudissements]. Certaines choses qui ont émergé doivent être réformées : l’Église doit toujours se réformer. La formation sacerdotale dans le pays. Dans certains pays, j’ai entendu dire dans un groupe ou ici une fois – j’ai entendu cela une fois – qu’on observait un certain manque de zèle apostolique parmi les prêtres de la zone non-amazonienne à l’égard de la zone amazonienne.
Avec le cardinal Filoni, nous avons des difficultés, quand une congrégation religieuse quitte un vicariat, à trouver des prêtres de ce pays pour prendre sa place : « Non, je ne suis pas adapté pour cela ». Et bien, il faut réformer cela. La formation sacerdotale dans le pays est universelle, avec la responsabilité de prendre sur soi tous les problèmes des pays géographiques, disons, de cette Conférence épiscopale. Pour réformer, il faut qu’il n’y ait pas ce manque de zèle. Je me souviens aussi que deux personnes ont dit qu’on ne voit peut-être pas un manque de zèle aussi fort ; excusez-moi, il y a un manque de zèle, fort ou moins fort, mais… chez les jeunes religieux et c’est quelque chose dont il faut tenir compte. Les jeunes religieux ont une très grande vocation et il faut les former au zèle apostolique pour aller dans les territoires de frontière. Ce serait bien que, dans le plan de formation des religieux, il y ait une expérience d’un an ou plus dans des régions limitrophes. Pas uniquement, et ceci est une suggestion que j’ai reçue par écrit, mais je vous le dis maintenant : que, dans le service diplomatique du Saint-Siège, dans le curriculum du service diplomatique, les jeunes prêtres passent au moins un an en terre de mission, mais pas pour faire leur stage à la nonciature comme cela se fait maintenant, et c’est très utile, mais simplement au service d’un évêque dans un lieu de mission. Ce point sera examiné mais c’est aussi une réforme à voir. Et la redistribution des prêtres dans ce même pays.
Il a été dit, en référence à une situation particulière, qu’il y a un grand nombre de prêtres de ce pays dans le premier monde, par exemple aux États-Unis, en Europe, et il n’y en a pas pour les envoyer dans la zone amazonienne de ce pays. Il faudra évaluer cela mais il est nécessaire d’être d’accord. Les fidei donum intéressés… c’est vrai que parfois – cela m’est arrivé en tant qu’évêque dans mon autre diocèse – quelqu’un arrive, que tu as envoyé étudier et il te dit qu’il est tombé amoureux du lieu et qu’il est resté sur place et, malgré tout ce qu’offre le premier monde, il ne veut pas rentrer dans son diocèse. C’est clair, on cède pour sauver la vocation. Mais sur ce point, il convient de faire très attention et de ne favoriser personne. Je remercie les vrais prêtres fidei donum qui viennent en Europe d’Afrique, d’Asie et d’Amérique, mais ceux qui sont fidei donum qui rendent à l’Europe ce fidei donum qu’elle leur avait donné. Mais ceux qui viennent et qui restent sont un danger. C’est un peu triste, me disait un évêque en Italie qui a trois de ces prêtres qui sont restés et qui ne vont pas célébrer la messe dans les villages de montagne s’il n’y ont pas été invités. C’est une histoire d’ici, de maintenant. Alors, faisons attention à cela et faisons preuve de courage en menant ces réformes de redistribution des prêtres dans un même pays.
Un aspect de la dimension pastorale concerne la femme. C’est évident, la femme : ce qui est dit dans le document « n’est pas suffisant », ce qu’est la femme, n’est-ce pas ? Dans la transmission de la foi, la protection de la culture. Je voudrais seulement souligner ceci : nous ne nous sommes pas encore rendu compte de ce que signifie la femme dans l’Église et nous nous limitons au seul aspect fonctionnel, qui est important, elle doit être dans les conseils… ou dans tout ce qui a été dit. Mais le rôle de la femme dans l’Église va bien au-delà de la fonction. C’est sur ce point que nous devons continuer de travailler. Bien au-delà.
Et puis nous avons parlé de réorganisation, cela a été fait dans la partie finale du document et j’ai vu, à travers les votes, que certains n’étaient pas convaincus. Un organisme de service, en suivant le Repam (Réseau ecclésial pan-amazonien, ndr), faire une sorte de…, que la Repam ait davantage de consistance, une sorte de visage amazonien. Je ne sais pas, progresser dans l’organisation, progresser dans les semi-conférences épiscopales, à savoir qu’il existe une conférence épiscopale du pays, mais il y a aussi une semi-conférence épiscopale partiale d’une zone et cela se fait partout. Ici en Italie, il existe la conférence épiscopale lombarde… Il y a des pays qui ont des conférences épiscopales sectorielles, parce que les pays de la région amazonienne ne peuvent pas faire de petites conférences épiscopales amazoniennes, qu’ils appartiennent à la conférence générale, mais qu’ils font leur travail. En organisant cette struture type Repam, type Celam (Conférence épiscopale d’Amérique latine, ndr) amazonienne… Ouvrir, ouvrir.
Nous avons parlé d’une réforme rituelle, de s’ouvrir aux rites. Cela relève de la compétence de la Congrégation pour le Culte divin et elle peut le faire en suivant les critères, et je sais qu’elle peut le faire très bien et faire les propositions nécessaires que requiert l’inculturation. Mais il faut toujours viser à aller au-delà, aller au-delà. Non seulement l’organisation rituelle, mais aussi une organisation d’un autre type, celui qu’inspire le Seigneur. Des 23 Églises qui ont un rite propre, qui sont mentionnées dans le document, et qui ont été mentionnées au moins dans le document préparatoire, je crois que 18 ou 19, sont des Églises « sui iuris » et ont commencé depuis peu, à créer des traditions jusque là où le Seigneur nous conduira. Il ne faut pas craindre les organisations qui préservent une vie particulière. Toujours avec l’aide de notre sainte Mère l’Église, notre Mère à tous, qui nous guide sur ce chemin afin que nous ne nous séparions pas. N’en ayez pas peur !
Et aussi une contribution concernant l’organisation de la Curie romaine. Il me semble qu’il faut le faire et je parlerai avec le cardinal Turkson de la manière de le faire. Ouvrir une section amazonienne au sein du Dicastère pour le Service du Développement humain intégral. De telle sorte que, vu qu’il n’a pas de travail, je lui en donne davantage !…
Je voudrais, en plus de vous remercier, comme je l’ai déjà fait, remercier toutes les personnes qui ont travaillé dehors, surtout en dehors de cette salle. Les secrétaires qui ont aidé, le secrétariat caché, les médias, l’équipe de diffusion, ceux qui ont préparé les rencontres et les informations. Les grands cachés qui permettent à quelque chose d’avancer. La fameuse régie, qui nous a beaucoup aidés. Pour eux aussi, mes remerciements.
J’inclus la présidence du Secrétariat général dans les remerciements généraux, et merci aux moyens de communication – je pensais qu’ils auraient été ici pour écouter les votes, étant donné que c’est public –, pour ce qu’ils ont fait. Merci pour la faveur qu’ils nous font de diffuser le Synode. Je leur demanderais une faveur : que, dans la diffusion qu’ils feront du document final, ils s’arrêtent surtout sur les diagnostics, qui est la partie la plus consistante, qui est la partie où le Synode s’est vraiment le mieux exprimé : le diagnostic culturel, le diagnostic social, le diagnostic pastoral et le diagnostic écologique. Parce que la société doit assumer cela. Le danger peut-être, parfois, qu’ils s’arrêtent  – c’est un danger, je ne dis pas qu’ils le feront, mais la société le demande – à regarder ce qui a été décidé sur telle question disciplinaire, ce qui a été décidé sur telle autre, quel parti a gagné et lequel a perdu. Ou bien sur les petits choses disciplinaires qui ont leur importance  mais qui ne feraient pas tout le bien que ce Synode doit faire. Que la société assume le diagnostic que nous avons établi dans les quatre dimensions. Je voudrais demander aux médias de faire tout ce travail. Il y a toujours un groupe de chrétiens « d’élite » qui aiment s’interposer, comme s’il était universel, dans ce type de diagnostic.
Dans ces choses plus petites, ou dans ce type de résolution plus disciplinaire intra-ecclésiastique, je ne dis pas inter-ecclésial, intra-ecclésiastique, et dire que c’est cette section ou l’autre qui a gagné. Non, nous avons tous gagné avec les diagnostics que nous avons faits et jusque là où nous sommes allés dans les questions pastorales et intra-ecclésiastiques. Mais qu’on ne nous enferme pas là dedans. En pensant aujourd’hui à ces « élites » catholiques, et chrétiennes parfois, mais surtout catholiques, qui veulent aller « à ce qui est petit » et qui oublient « ce qui est grand », il m’est venu à l’esprit une phrase de Péguy et je suis allé la rechercher. Je vais essayer de bien la traduire, je crois que cela peut nous aider, quand il décrit ces groupes qui veulent « ce qui est petit » et qui oublient « l’essentiel » : « Parce qu’ils n’ont pas le courage d’être du monde, ils croient qu’ils sont de Dieu. Parce qu’ils n’ont pas le courage de s’engager dans les options de vie de l’homme, ils croient qu’ils combattent pour Dieu. Parce qu’ils n’aiment personne, ils croient qu’ils aiment Dieu ». Cela m’a fait très plaisir que nous ne soyons pas tombés prisonniers de ces groupes sélectifs qui ne veulent voir du synode que ce qui a été décidé sur tel ou tel point intra-ecclésiastique, et qui nient le corps du Synode que sont les diagnostics que nous avons faits sur les quatre dimensions.
Merci de tout coeur, pardonnez-moi si j’ai été impertinent et, s’il vous plaît, priez pour moi. Merci.
© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

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Hélène Ginabat

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