Paroisse San Giulio de Rome © Vatican Media

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Tout dire à Jésus, même "se plaindre", conseille le pape à des malades

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Visite à la paroisse San Giulio de Rome

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« Oui, il y a la vieillesse, il y a les maladies, il y a tant de problèmes, mais il y a Jésus… Et que dit Jésus ? ‘Moi aussi, je sais ce qu’est la souffrance’. » C’est ce qu’a déclaré le pape François devant les personnes malades et les personnes âgées qu’il a rencontrées le 7 avril 2019 à la paroisse San Giulio de Rome.
« Toutes les plaintes que nous pouvons adresser à Jésus, il les transforme en prière et les présente à son Père, parce qu’il est passé par tout cela avant nous. N’oubliez pas Jésus », a-t-il recommandé.
« Et comment trouver Jésus ? a poursuivi le pape. Il nous écoute, il nous voit, il nous aime. Parler simplement, avec nos mots à nous, et aussi se plaindre : ‘Et oui, mais Seigneur, c’est trop, c’est trop, c’est trop…’. Oui, dis-le, il comprend. »
AK
Paroles du pape 

Merci, merci beaucoup ! Dans ses salutations, la dame a dit que vous étiez contents parce qu’aujourd’hui, Pierre est venu. C’est vrai, le pape est le successeur de Pierre mais ce matin, quelqu’un m’a fait – un jeune d’une trentaine d’années environ – m’a dit : « Mais c’est vrai, ce que disait ma grand-mère, que le pape, en tant que successeur de Pierre, a le numéro de téléphone de Pierre et qu’il l’appelle ? » C’est la première fois que j’ai entendu cela ! C’est amusant ! Non, je n’ai pas le téléphone de Pierre, mais je cherche à faire ce que Jésus a demandé à Pierre, d’ « affermir » : affermir mes frères dans la foi, dans l’espérance et dans la charité. Et vous dire que, oui, il y a la vieillesse, il y a les maladies, il y a tant de problèmes, mais il y a Jésus. Et Jésus ne déçoit jamais, jamais ! « Mais, Seigneur, je souffre… ». Et que dit Jésus ? « Moi aussi, je sais ce qu’est la souffrance ». Toutes les plaintes que nous pouvons adresser à Jésus, il les transforme en prière et les présente à son Père, parce qu’il est passé par tout cela avant nous. N’oubliez pas Jésus. Oui, vive le pape, vive Pierre, mais Jésus, Jésus ! Sans Jésus, les autres choses ne servent à rien, ne font pas avancer. Et comment trouver Jésus ? Il nous écoute, il nous voit, il nous aime. Parler simplement, avec nos mots à nous, et aussi se plaindre : « Et oui, mais Seigneur, c’est trop, c’est trop, c’est trop… ». Oui, dis-le, il comprend. Mais n’oubliez pas : Jésus, Jésus, Jésus. Je n’ai pas le téléphone de Pierre, mais nous avons tous le « portable » de Jésus et nous pouvons tous « nous connecter » à Jésus, et là, « il y a toujours de la place », toujours, toujours ! Il nous écoute toujours, parce qu’il est comme cela, proche de nous.

Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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