Les rapports de l’évêque avec la curie romaine et les conférences épiscopales

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CITE DU VATICAN, Lundi 13 septembre 2004 (ZENIT.org) – Les rapports de l’évêque avec la curie romaine et les conférences épiscopales ont fait l’objet d’une analyse du substitut de la Secrétairerie d’Etat, l’archevêque Mgr Leonardo Sandri, lors du séminaire d’étude pour les évêques organisé le 10 septembre par la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples. Fides résume son intervention.

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Reprenant amplement les textes conciliaires et les interventions pontificales qui les ont suivis, Mgr Sandri a présenté le caractère collégial du ministère épiscopal et la fonction des conférences épiscopales qui représentent une forme concrète d’application de l’esprit collégial. Mgr Sandri a évoqué le « rapport irremplaçable qui unit chaque évêque au Successeur de Pierre ».

A partir du Concile, les conférences épiscopales ont connu un développement important, en prenant le rôle d’organisme préféré par les évêques d’une nation ou d’un territoire donné, pour collaborer pour le bien commun de l’Eglise.

Aux conférences épiscopales est confié un rôle pratique dans le cadre des problèmes concrets et l’échange d’opinions et d’expériences visant un consensus en vue d’une action pastorale commune. Elles ne se substituent pas aux évêques diocésains, mais elles les aident dans l’accomplissement de certaines tâches. Parmi les risques à éviter, pour que les conférences épiscopales réalisent bien leur rôle, le substitut a cité : leur transformation en structures bureaucratiques qui considèreraient les évêques comme de simples exécutants de décisions adoptées à la majorité, ou encore le risque qu’elles deviennent une sorte de « super gouvernement du diocèse », empêchant l’évêque d’aborder et de résoudre les problèmes avec son propre presbytérium et son propre peuple. On ne doit pas donner en outre l’impression que les conférences épiscopales « deviennent des instances ecclésiastiques presque autonomes vis-à-vis du siège apostolique ».

Si la communion apparaît toujours plus nécessaire, ainsi que la coopération pastorale entre les évêques au plan local, « pour l’évêque, le rapport particulier qui le lie au successeur de Pierre est indispensable ». « Ce rapport se fait, non seulement par les contacts directs avec le pape, mais aussi grâce aux contacts avec ses collaborateurs de la curie romaine.

La curie romaine, « instrument dans les mains du pape, qui n’a pas d’autre autorité ni d’autre faculté que celles qu’elle reçoit du pape », travaille en lien étroit avec les évêques du monde entier, et même, « ce sont précisément les pasteurs et leurs Eglises qui sont les premiers et principaux bénéficiaires de son œuvre ».

En conclusion, Mgr Sandri a également évoqué la réforme de la curie romaine faite après le Concile Vatican II : « la sensibilité missionnaire a grandi au sein du peuple chrétien tout entier, parce que l’Eglise, avec le concile Vatican II, a pris une conscience plus grande d’être entièrement missionnaire ».

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ZENIT Staff

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